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Le « gourou » de Saint-André ne respecte pas son contrôle judiciaire, direction la prison

Soupçonné de viols, abus de faiblesse et agressions sexuelles, le supposé professeur de Taï-Chi, Chi-Kong et autres pratiques spirituelles de Saint-André, Albert M., 64 ans, avait déjà bien de la chance de ne pas être derrière les barreaux. Mis en examen en début d’année, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Les conditions de ce […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 11 septembre 2019 à 07H14

Soupçonné de viols, abus de faiblesse et agressions sexuelles, le supposé professeur de Taï-Chi, Chi-Kong et autres pratiques spirituelles de Saint-André, Albert M., 64 ans, avait déjà bien de la chance de ne pas être derrière les barreaux. Mis en examen en début d’année, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Les conditions de ce placement : ne pas pratiquer d’activités d’enseignement d’arts martiaux et ne pas entrer en contact avec les deux victimes et la sœur d’une d’entre elles. Mais c’est avec cette dernière qu’Albert M. a un enfant et trouvait des moyens depuis ces quelques mois pour les voir. Ceci n’a donc pas plu au parquet qui a demandé son placement en détention provisoire. Et la chambre d’instruction était d’accord.
 
Il aurait, pendant 20 ans, pris pour cible des femmes fragiles pour les manipuler et finalement, coucher avec elles. Deux d’entre elles disent avoir été sous son emprise et violées lors de séances individuelles. Toucher les chakras, soigner, atteindre le troisième œil… les promesses de cet homme déclarant venir d’une autre planète étaient nombreuses.
 
Pour l’avocat général, Emmanuelle Barre, Albert M. « sous couvert d’activités de bien-être manipule pour amener des rapports sexuels avec des femmes fragiles ayant des problèmes de santé ou de couple ». « Marie* a réalisé que ce n’était pas normal qu’il demande un enfant d’elle et qu’il l’encourage à quitter son mari et a compris qu’il fallait déposer plainte », poursuit-elle.
 
Si l’heure n’est pas au jugement pour ces faits supposés, il était question ce mardi de déterminer si les visites secrètes avec l’une des femmes du dossier – qui n’est pas victime car elle n’a pas porté plainte – constituait une violation des conditions de son contrôle judiciaire. La réponse était oui. Direction la prison.

* prénom d’emprunt
 

 

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