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Le franc-maçon du jour : Victor SCHOELCHER …

Sa vie profane – Né le 4 juillet 1804 à PARIS – Décédé le 25 décembre 1893 à HOUILLES • Apôtre de l’abolition de l’esclavage Victor Schoelcher naquit au sein d’une famille de fabricants de porcelaines d’origine alsacienne (Fessenheim). Autodidacte, n’ayant fait que de courtes études secondaires, il fréquenta dès l’adolescence les milieux littéraires et […]

Ecrit par JANUS – le vendredi 27 février 2015 à 09H55

Sa vie profane
– Né le 4 juillet 1804 à PARIS
– Décédé le 25 décembre 1893 à HOUILLES

• Apôtre de l’abolition de l’esclavage

Victor Schoelcher naquit au sein d’une famille de fabricants de porcelaines d’origine alsacienne (Fessenheim).
Autodidacte, n’ayant fait que de courtes études secondaires, il fréquenta dès l’adolescence les milieux littéraires et artistiques parisiens.

Après avoir effectué plusieurs missions de représentation commerciale pour l’entreprise familiale – dont un long séjour au Mexique via les Etats-Unis et Cuba en 1828-1830 – il se fit journaliste et critique artistique.
Il s’engagea à cette époque – début des années 1830 – dans le mouvement républicain, participant notamment à la création de La Réforme.

Après un premier périple vers le Mexique en 1828-1830, il visitait plusieurs pays européens (Angleterre, Irlande, Hollande, Allemagne, Espagne, Italie), avant de repartir pour les Amériques, pour une mission d’étude de l’esclavage aux Caraïbes et des résultats de l’émancipation des esclaves dans les colonies anglaises, qui venait d’avoir lieu en 1838.
Il en ramena de nombreux objets et les manuscrits de deux ouvrages déterminants: Des colonies françaises-Abolition immédiate de l’esclavage, et Colonies étrangères et Haïti. Il partait ensuite vers la Méditerranée orientale, pour étudier l’esclavage musulman. Il séjourna en Egypte, en Turquie puis en Grèce, d’où il ramena de nombreux objets et surtout un ouvrage intitulé L’Egypte en 1845.
Il partit ensuite pour la même raison – l’étude de l’esclavage et de la condition des captifs – en Afrique subsaharienne, parcourant le Sénégal et la Gambie entre septembre 1847 et janvier 1848.

C’est à la lutte contre l’esclavage et à la réforme du régime colonial qu’il consacra l’essentiel de ses activités, tout en cultivant une dimension de musicologue.

En 1848 il présidait la Commission d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises qui prépara les décrets abolitionnistes du 27 avril.

Schoelcher occupait les fonctions de sous-secrétaire d’Etat au sein du ministère de la Marine auprès de François Arago de mars à mai.
Il put ainsi mettre en application les aspects essentiels du projet de réforme coloniale qu’il avait élaboré depuis 1840, devenant le promoteur d’une politique d’assimilation des droits politiques des citoyens des colonies à ceux de la France.

Il milita par ailleurs pour la construction du régime républicain en France, pour l’application du suffrage universel et pour l’abolition de la peine de mort, pour la reconnaissance des droits civiques des femmes et pour l’élaboration d’un droit des enfants.

Représentant du peuple élu en Martinique (1848) et en Guadeloupe (1849-1850), où le schoelcherisme devint un mouvement politique, il fut contraint à un exil de dix-neuf ans à Londres sous le Second Empire.

Rentré à Paris en 1870, il fut nommé colonel d’artillerie de la Garde nationale pendant la guerre franco-allemande. Réélu en 1871 comme parlementaire colonial, il devint sénateur inamovible en 1875.
Pendant son exil à Londres, entre 1852 et 1870, il devint un spécialiste incontesté de l’oeuvre du compositeur Georg Friedrich Händel dont il constitua une collection de manuscrits inestimable.

Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les colonies françaises et étrangères, il publia notamment Colonies françaises, Abolition immédiate de l’esclavage, Colonies étrangères et Haïti, Histoire de l’esclavage pendant les deux dernières années.

En 1857 paraissait à Londres une Vie de Haendel, compositeur dont il donna à la Bibliothèque du Conservatoire de Paris (actuel Département de la Musique de la B.n.F.) l’exceptionnelle collection de manuscrits qu’il avait réunie.

En 1889, son dernier ouvrage était consacré à une Vie de Toussaint Louverture, pour le centenaire de la Révolution française.

Il donna à de nombreux organismes des collections de livres et d’oeuvres d’art, permettant notamment l’ouverture d’un musée à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et d’une bibliothèque à Fort-de-France (Martinique) qui portent son nom.
Il entra au Panthéon le 20 mai 1949.

Sa vie maçonnique
• Initié en 1848 à la Loge « Les amis de la Vérité », PARIS
• Frère de la Loge « La clémente amitié », PARIS
• Frère de la Loge « La renaissance par les émules d’HIRAM », PARIS

 

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