Pratique professionnelle du sport et passion du rhum, un mélange peu intuitif. Et pourtant, c’est l’association que tente Mikaël Silvestre, en lançant sa propre marque de rhum, R Saint-Barth.
« Je voulais un style de rhum qui marie mes souvenirs olfactifs d’enfance à ceux des années passées en famille à Saint Barth depuis plus de dix ans, Saint Barth où je m’installerai l’issue de ma carrière de footballeur professionnel », a-t-il expliqué.
Nostalgie des instants de quiétude oblige, l’amateur de rhum agricole antillais a souhaité démarrer sa propre production. Le footballeur et son équipe ont mis la main à la pâte pour la confection des bouteilles depuis Saint-Barthélémy.
Un savoir-faire artisanal
Le rhum est distillé en Guadeloupe, et non à Saint-Barthélemy , l’île ne disposant « pas de ressource naturelle en eau potable ». Mikaël Silvestre a choisi de le valoriser en misant sur la parure des flacons, cachetés à la cire, sur lesquels figure le logo épuré de la marque.
Le sportif revendique la qualité « fait-main » de ses rhums vieux, blancs ou ambrés: « De la coupe des tiges de cannes à sucre jusqu’à la pose des cachets de cire en passant par la distillation, les dégustations de contrôle du vieillissement… chaque étape est le fruit du travail des hommes de l’art ».
La gamme de luxe devrait être commercialisée à partir de juillet aux Etats-Unis et en France. Le nom du joueur antillais est un atout non négligeable pour le lancement des bouteilles designs d’alcool de canne, ainsi que pour faire passer la pilule des 700 euros à débourser pour un « authentique rhum hors-d’âge »…