
Dans une propriété de l'ouest, un groupe d'étudiants en master audiovisuel à l'ILOI tourne une séquence de son projet de court-métrage pendant que, non loin d'ici, des vedettes se dorent la pilule aux villas du lagon, invités du festival du film de la Réunion. D'ailleurs, que pensent ces futurs professionnels du cinéma de ce festival qui a su s'imposer comme un rendez-vous incontournable?
Pas de films réunionnais
Le moins que l’on puisse dire c’est que les avis sont unanimes ! Ce festival ne doit pas s’appeler festival du film de la Réunion parce qu’aucun film réunionnais n’y est programmé. Nathalie le compare au Fifai (Festival du Film d’Afrique et des îles) où elle constate que des efforts sont faits pour faire découvrir au public réunionnais des productions locales. Ce qui n’est pas le cas pour le festival du film de la Réunion...
Pas assez populaire
Amélie constate, pour sa part, que même le site où se retrouvent organisateurs, invités et public, ne lui donne pas envie d’y aller. Elle y trouve quelque chose de snob, comme si on lui disait "tu n’es pas la bienvenue". Toutefois, ce n’est pas ça qui l’empêchera d’aller découvrir les films qui y sont présentés. Même si pour cela il faut faire le déplacement jusqu’aux brisants pour avoir les séances gratuites.
Bruno regrette que ce festival ne soit pas plus populaire puisqu’il clame comme ambition de rapprocher le Réunionnais du septième art. Mais quel Réunionnais?, se demande-t-il, "le saint-gillois? le yab' les hauts?,..." Pour Bruno la réponse est évidente, ce festival n’est pas fait pour la masse populaire. Il est pensé pour une élite. Et, il n’en fait pas partie.
Et les étudiants ?
L’ensemble de ces jeunes regrettent que le festival ne fasse pas grand chose pour les étudiants, en leur permettant par exemple de s’exercer en faisant des interviews des célébrités qui sont invités, ou en ne leur permettant pas de diffuser leurs travaux comme le fait le Fifai au Port.
Puisqu’il est question de cinéma, et qu’ils sont en plein dedans. Ils auraient souhaité se sentir plus impliqués, plus aidés. Après tout, dit Geoffrey, "on est l’avenir du cinéma à la Réunion".
Pas de films réunionnais
Le moins que l’on puisse dire c’est que les avis sont unanimes ! Ce festival ne doit pas s’appeler festival du film de la Réunion parce qu’aucun film réunionnais n’y est programmé. Nathalie le compare au Fifai (Festival du Film d’Afrique et des îles) où elle constate que des efforts sont faits pour faire découvrir au public réunionnais des productions locales. Ce qui n’est pas le cas pour le festival du film de la Réunion...
Pas assez populaire
Amélie constate, pour sa part, que même le site où se retrouvent organisateurs, invités et public, ne lui donne pas envie d’y aller. Elle y trouve quelque chose de snob, comme si on lui disait "tu n’es pas la bienvenue". Toutefois, ce n’est pas ça qui l’empêchera d’aller découvrir les films qui y sont présentés. Même si pour cela il faut faire le déplacement jusqu’aux brisants pour avoir les séances gratuites.
Bruno regrette que ce festival ne soit pas plus populaire puisqu’il clame comme ambition de rapprocher le Réunionnais du septième art. Mais quel Réunionnais?, se demande-t-il, "le saint-gillois? le yab' les hauts?,..." Pour Bruno la réponse est évidente, ce festival n’est pas fait pour la masse populaire. Il est pensé pour une élite. Et, il n’en fait pas partie.
Et les étudiants ?
L’ensemble de ces jeunes regrettent que le festival ne fasse pas grand chose pour les étudiants, en leur permettant par exemple de s’exercer en faisant des interviews des célébrités qui sont invités, ou en ne leur permettant pas de diffuser leurs travaux comme le fait le Fifai au Port.
Puisqu’il est question de cinéma, et qu’ils sont en plein dedans. Ils auraient souhaité se sentir plus impliqués, plus aidés. Après tout, dit Geoffrey, "on est l’avenir du cinéma à la Réunion".
