Nassimah Dindar est la reine de la victimisation. A l'écouter, elle serait la gentille et elle serait entourée de méchants qui ne cherchent qu'à lui faire du mal...
L'exemple le plus criant que l'on retrouve pour la énième fois dans son interview au JIR d'aujourd'hui : ce n'est pas moi qui ai fait alliance avec le PS et le PCR, c'est l'attitude de l'UMP qui a osé vouloir me remplacer qui a fait que j'ai accepté l'offre de la Gauche...
Ce qui signifierait qu'un parti politique n'aurait plus le droit de déterminer en toute indépendance ses choix politiques et devrait en permanence céder au chantage. Au "nous avons décidé de choisir un autre président car nous ne sommes pas satisfaits du travail que tu as fait depuis que tu es à la présidence", on opposerait donc "si vous ne m'élisez pas présidente, je le serai de toutes façons, avec les voix de la Gauche". Et c'est ce mode de choix de son candidat à la présidence sous la menace du chantage que l'on devrait dorénavant entériner...
Cette justification n'est pas nouvelle et ne constitue pas l'essentiel de cette interview. Non, le plus important, en apparence, c'est l'information selon laquelle Nassimah Dindar aurait enfin mis ses actes en accord avec ses déclarations : elle aurait démissionné de l'UMP et s'apprêterait à soutenir les candidats de sa majorité de Gauche aux prochaines cantonales, plutôt que les candidats de l'UMP.
Mais même là, ça n'a rien d'un scoop. Nous vous avons déjà révélé qu'aux dernières cantonales partielles qui avaient concerné, en 2009, un canton de Saint-Denis et un autre de Saint-Leu, sous des airs de fausse neutralité, la présidente du Conseil général avait en fait activement soutenu Jean-Claude Fidji et Thierry Robert, face aux candidats de l'UMP.
Elle était même apparue, aux côté d'une rose, emblème du PS, sur les prospectus électoraux de Jean-Claude Fidji.
Et alors que l'attribution de contrats aidés est au cœur d'une polémique depuis les dernières accusations d'Huguette Bello ce week-end, Nassimah Dindar n'avait pas hésité il y a un an, sentant son candidat Jean-Claude Fidji en difficultés face à Jean-Jacques Morel sur le 4ème canton de Saint-Denis, à octroyer 60 contrats aidés à des associations proches du candidat socialiste, trois jours avant le 2ème tour...
Quand on sait qu'un contrat aidé permet d'"acheter" entre 3 et dix voix, selon la taille de la famille, on s'aperçoit que l'écart de 200 voix en faveur de Jean-Claude Fidji n'aurait pas du être suffisant pour le faire gagner, s'il n'avait bénéficié de ce coup de pouce de Nassimah Dindar dans la dernière ligne droite.
A noter d'ailleurs que ces pratiques ont poussé Jean-Jacques Morel à porter plainte auprès du procureur de la République, pour achat de voix. Enquête qui suit actuellement son cours...
L'annonce du soutien de Nassimah aux candidats de sa majorité est donc tout, sauf un scoop...
L'exemple le plus criant que l'on retrouve pour la énième fois dans son interview au JIR d'aujourd'hui : ce n'est pas moi qui ai fait alliance avec le PS et le PCR, c'est l'attitude de l'UMP qui a osé vouloir me remplacer qui a fait que j'ai accepté l'offre de la Gauche...
Ce qui signifierait qu'un parti politique n'aurait plus le droit de déterminer en toute indépendance ses choix politiques et devrait en permanence céder au chantage. Au "nous avons décidé de choisir un autre président car nous ne sommes pas satisfaits du travail que tu as fait depuis que tu es à la présidence", on opposerait donc "si vous ne m'élisez pas présidente, je le serai de toutes façons, avec les voix de la Gauche". Et c'est ce mode de choix de son candidat à la présidence sous la menace du chantage que l'on devrait dorénavant entériner...
Cette justification n'est pas nouvelle et ne constitue pas l'essentiel de cette interview. Non, le plus important, en apparence, c'est l'information selon laquelle Nassimah Dindar aurait enfin mis ses actes en accord avec ses déclarations : elle aurait démissionné de l'UMP et s'apprêterait à soutenir les candidats de sa majorité de Gauche aux prochaines cantonales, plutôt que les candidats de l'UMP.
Mais même là, ça n'a rien d'un scoop. Nous vous avons déjà révélé qu'aux dernières cantonales partielles qui avaient concerné, en 2009, un canton de Saint-Denis et un autre de Saint-Leu, sous des airs de fausse neutralité, la présidente du Conseil général avait en fait activement soutenu Jean-Claude Fidji et Thierry Robert, face aux candidats de l'UMP.
Elle était même apparue, aux côté d'une rose, emblème du PS, sur les prospectus électoraux de Jean-Claude Fidji.
Et alors que l'attribution de contrats aidés est au cœur d'une polémique depuis les dernières accusations d'Huguette Bello ce week-end, Nassimah Dindar n'avait pas hésité il y a un an, sentant son candidat Jean-Claude Fidji en difficultés face à Jean-Jacques Morel sur le 4ème canton de Saint-Denis, à octroyer 60 contrats aidés à des associations proches du candidat socialiste, trois jours avant le 2ème tour...
Quand on sait qu'un contrat aidé permet d'"acheter" entre 3 et dix voix, selon la taille de la famille, on s'aperçoit que l'écart de 200 voix en faveur de Jean-Claude Fidji n'aurait pas du être suffisant pour le faire gagner, s'il n'avait bénéficié de ce coup de pouce de Nassimah Dindar dans la dernière ligne droite.
A noter d'ailleurs que ces pratiques ont poussé Jean-Jacques Morel à porter plainte auprès du procureur de la République, pour achat de voix. Enquête qui suit actuellement son cours...
L'annonce du soutien de Nassimah aux candidats de sa majorité est donc tout, sauf un scoop...