
En Libye, la présence de millions de travailleurs étrangers s'est traduite par un exode massif de réfugiés qui fuient la guerre. Si certains pays ont organisé le rapatriement de leurs ressortissants, d’autres n’ont pas eu cette chance et sont livrés à eux-même pour fuir les combats. A la frontière entre la Libye et la Tunisie, c'est un drame humanitaire qui s’installe insidieusement chaque jour.
Melissa Fleming, la porte-parole du HCR a précisé que "la situation a atteint un niveau critique." Ils sont plus de 140.000 personnes à avoir fui la Libye vers un pays voisin. Hier, environ 15.000 sont arrivés à la frontière libyo-tunisienne, ils étaient 14.000 lundi.
Le sort des sub-sahariens
Dans cette situation de crise à la frontière tunisienne, le HCR s'inquiète particulièrement des réfugiés "migrants" qui sont originaires d'Afrique sub-saharienne car ils n’ont pas la possibilité de franchir la frontière. En effet, selon des témoignages, ils seraient confondus avec les mercenaires à la solde de Kadhafi, ce qui ferait craindre de véritables "lynchages". "Ce sont ceux qui ont le plus peur en ce moment", a insisté Melissa Fleming.
Selon la BBC, les organisations humanitaires craignent que les européens et les américains,
après qu’ils aient rapatrié leurs ressortissants, n’organisent pas l'évacuation de milliers de personnes considérées comme particulièrement à risques.
A Bruxelles, l’Union européenne a pris la décision de convoquer un sommet le 11 mars afin de définir une réponse commune aux bouleversements en Libye et en Afrique du Nord, d'aider les pays concernés et se préparer à un éventuel afflux de réfugiés.
Melissa Fleming, la porte-parole du HCR a précisé que "la situation a atteint un niveau critique." Ils sont plus de 140.000 personnes à avoir fui la Libye vers un pays voisin. Hier, environ 15.000 sont arrivés à la frontière libyo-tunisienne, ils étaient 14.000 lundi.
Le sort des sub-sahariens
Dans cette situation de crise à la frontière tunisienne, le HCR s'inquiète particulièrement des réfugiés "migrants" qui sont originaires d'Afrique sub-saharienne car ils n’ont pas la possibilité de franchir la frontière. En effet, selon des témoignages, ils seraient confondus avec les mercenaires à la solde de Kadhafi, ce qui ferait craindre de véritables "lynchages". "Ce sont ceux qui ont le plus peur en ce moment", a insisté Melissa Fleming.
Selon la BBC, les organisations humanitaires craignent que les européens et les américains,
après qu’ils aient rapatrié leurs ressortissants, n’organisent pas l'évacuation de milliers de personnes considérées comme particulièrement à risques.
A Bruxelles, l’Union européenne a pris la décision de convoquer un sommet le 11 mars afin de définir une réponse commune aux bouleversements en Libye et en Afrique du Nord, d'aider les pays concernés et se préparer à un éventuel afflux de réfugiés.