Revenir à la rubrique : Société

Le domaine maritime sous-marin de la France étendu grâce notamment à La Réunion

Le domaine maritime sous-marin de la France a été officiellement étendu de 151 323 km2 dans l'océan Indien, soit un quart de la superficie du territoire hexagonal. L'annonce a été officialisée ce mercredi par le secrétariat général de la Mer après la parution de deux décrets au Journal officiel.

Ecrit par Nicolas Payet – le samedi 06 février 2021 à 14H18

Ces décrets, qui fixent les limites extérieures du plateau continental, « fait rentrer dans le droit français l’extension du plateau continental au large des îles Saint-Paul et Amsterdam, et de La Réunion », indique le secrétariat général de la Mer ».

Pour rappel, la Commission des Limites du plateau continental avait autorisé en juin 2020 la France à étendre son plateau continental au sud de l’océan Indien.

Ainsi, le domaine maritime français va s’étendre de 58 121 km2 au sud de La Réunion, et de 93 202 km2 au large des îles de Saint-Paul et Amsterdam. Des extensions qui permettront à la France de compter dorénavant une surface maritime totale de 730 000 km2, s’ajoutant aux 10,2 millions de km2 d’eaux sous souveraineté (eaux intérieures et mer territoriale) ou sous juridiction (zone économique exclusive, ZEE) françaises. Les droits de la France sur ces nouvelles zones ne s’exercent cependant que sur le sol et le sous-sol marin et non sur la colonne d’eau, celui ci restant du domaine international.

 

 

En juin 2020, le secrétariat général de la Mer et l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la Mer) ont indiqué dans un communiqué commun que l’exploitation de ces espaces sous-marins n’étaient « pas à l’ordre du jour ». Ces extensions permettront à la France « de préserver ses droits pour l’avenir dans de vastes espaces sous-marins, ce qui implique la possibilité d’assurer leur protection si l’exploitation n’est pas souhaitée ».

En 2015, quatre décrets avaient formalisé une première extension de 579.000 km2du plateau continental français au large de la Martinique, des Antilles, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen.

Paris peut encore prétendre à une extension de 500 000 km2 de plateau continental, autour de l’archipel de Crozet, de Saint-Pierre-et-Miquelon et autour du sud-est de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

«  La disparition d’Air Austral constituerait une perte sèche pour l’économie réunionnaise à hauteur de 100 millions d’euros »

L’assemblée plénière de la Région, réunie en petit comité ce jeudi matin, a voté à l’unanimité un prêt d’un montant maximal de 5 millions d’euros à la compagnie Air Austral, qui fait face à d’importantes difficultés de trésorerie. Le conseiller de la majorité Wilfrid Bertile a toutefois regretté l’abandon par la compagnie aérienne de son ambition originelle de participer au désenclavement régional.