

Pour la vice-présidente de l'association, Simone Yee Chong Tchi Kan, il ne s'agit pas d'une prise d'otage : "Nous attendons ensemble une réponse. Ils peuvent aller aux toilettes, prendre un café, nous ne les séquestrons pas !", précise-t-elle. Mais ils ne peuvent pas quitter les locaux.
La cause de cette colère est le blocage des contrats d'une quinzaine de bénéficiaires de l'ADI qui attendent de travailler sur un projet élaboré par l'association Declic. "Depuis le 18 octobre, les bénéficiaires auraient dû signer leur contrat CUI (Contrat Unique d'Insertion) sur un projet validé en commission permanente du Conseil général du 22 juin", explique la vice-présidente.
Le directeur de l'ADI, Marc Paoli, ne semble, à l'heure où ces lignes sont rédigées, ne pas avoir de réponse à apporter. "On nous dit que c'est en fait le maire de Trois-Bassins qui remet en cause cette décision et propose aux bénéficiaires d'aller sur un autre projet, avec une autre association. De qui se moque-t-on? J'appelle ça de l'ingérence caractérisée", dénonce la vice-présidente qui attend que la présidente de l'ADI, Nassimah Dindar, tranche.
