
Le directeur du CHU Réunion Lionel Calenge
La mobilisation de patients et de nombreuses personnalités publiques n'y ont rien fait. La fermeture du service urologie du CHU Félix Guyon est entérinée.
Les patients d'ores et déjà admis ou programmés au service d'urologie feront l'objet d'une déprogrammation et d'une réorientation vers le lieu de soins de leur choix, "dans le respect des conditions de qualité, de sécurité, d'accessibilité et de continuité des soins", informe l'acte administratif signé par Lionel Calenge. Et ce sont bien ces deux derniers points qui continuent de générer cette crainte de la part de la patientèle contrainte de se tourner vers une prise en charge, soit à l'autre bout de l'île sur le site Sud du CHU, soit par le secteur privé dans le nord.
A contrario, la décision du directeur du CHU, prise en lien avec l'autorité dédiée, à savoir l'ARS, s'est construite à la lumière de relations très tendues entre les quatre praticiens du service d'urologie nord.
Plus aucune entente entre les quatre praticiens
Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales a ainsi établi que "la qualité et la sécurité des soins prodigués aux patients" n'étaient plus assurées. Il ressort du rapport de l'IGAS que "l'éclatement de fait du service ne permet plus de garantir la sécurité des patients ni celles des professionnels et en particulier des quatre praticiens, soumis à des risques psycho-sociaux manifestes. Le rapport fait apparaître que la fermeture rapide du service mettra fin définitivement aux risques d'incident grave pour les patients et les professionnels concernés."
Cette fermeture du service appelle également, sur le plan des ressources humaines, un redéploiement des personnels concernés. Ainsi, les personnels médicaux feront l'objet d'un accompagnement en lien avec le centre national de gestion et les personnels non médicaux feront l'objet d'un changement d'affectation.
Les patients d'ores et déjà admis ou programmés au service d'urologie feront l'objet d'une déprogrammation et d'une réorientation vers le lieu de soins de leur choix, "dans le respect des conditions de qualité, de sécurité, d'accessibilité et de continuité des soins", informe l'acte administratif signé par Lionel Calenge. Et ce sont bien ces deux derniers points qui continuent de générer cette crainte de la part de la patientèle contrainte de se tourner vers une prise en charge, soit à l'autre bout de l'île sur le site Sud du CHU, soit par le secteur privé dans le nord.
Courrier des lecteurs Indignation suite à la fermeture du service Urologie du CHU Nord
A contrario, la décision du directeur du CHU, prise en lien avec l'autorité dédiée, à savoir l'ARS, s'est construite à la lumière de relations très tendues entre les quatre praticiens du service d'urologie nord.
Plus aucune entente entre les quatre praticiens
Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales a ainsi établi que "la qualité et la sécurité des soins prodigués aux patients" n'étaient plus assurées. Il ressort du rapport de l'IGAS que "l'éclatement de fait du service ne permet plus de garantir la sécurité des patients ni celles des professionnels et en particulier des quatre praticiens, soumis à des risques psycho-sociaux manifestes. Le rapport fait apparaître que la fermeture rapide du service mettra fin définitivement aux risques d'incident grave pour les patients et les professionnels concernés."
Cette fermeture du service appelle également, sur le plan des ressources humaines, un redéploiement des personnels concernés. Ainsi, les personnels médicaux feront l'objet d'un accompagnement en lien avec le centre national de gestion et les personnels non médicaux feront l'objet d'un changement d'affectation.