A quatre mois de la sortie d’un nouveau rapport sur l’environnement à l’Île Maurice, les résultats du rapport 2007 font déjà parler d’eux à 200 kilomètres du département.
En 2007, ce sont 3.450 tonnes de CO2 (Dioxyde de carbone) qui ont été rejetées dans l’atmosphère par l’île voisine. A l’origine de ce chiffre, les unités de production d’énergie représentent 60% de ce dégagement contre 23% pour le secteur des transports et 12% pour les différents manufacturiers mauriciens. La même année, 49 tonnes de CO2 supplémentaires ont été rejetées par le secteur des industries de production énergétique, soit une augmentation de 8,2% par rapport à 2006.
D’après le secrétaire permanent au Ministère de l’Environnement, Sateeaved Seebaluck, l’Île Maurice ne serait pas dans l’obligation de respecter un calendrier strict concernant la diminution de l’émission des gazs à effet de serre recommandée dans le cadre du Protocole de Kyoto. En effet, le développement industriel de l’île soeur semble se poursuivre sans contraintes marquées, quant à l’utilisation, par exemple, d’hydrocarbures.
Ceci étant, le gouvernement mauricien a pris différentes initiatives en relation avec une utilisation croissante des énergies propres. D’après notre confrère Lindsay Prosper, la fonte des glaciers est un processus qui semble attirer l’attention du Ministère de l’Environnement qui estime qu' »il faut (…) tout faire pour éviter le point de non-retour. (…). Si les plages disparaissaient, que deviendra l’économie de Maurice et celle des petits Etats insulaires ?« ; un point de non-retour déjà franchi par les humains et leurs activités selon les experts travaillant sur le réchauffement climatique de la planète.
