« Le dard en mouv’ » est sorti pile-poil le 21 juin, jour de la fête de la Musique, une fête qui semble être un début de sortie de crise sanitaire. Avec ce titre, Louïz réitère sa collaboration avec l’artiste de renommé international Jace qui a de nouveau illustré le visuel de ce single. Un visuel fort original où Louïz est déclinée en « Gouzette » qui asperge d’insecticide une guêpe qui semble vouloir s’approcher d’un peu trop près.
Impossible de ne pas y voir l’allégorie relative à ce refrain qui accroche dès sa première écoute : « Oh My god, t’y crois encore mon gars, mais tape le code, c’est pas le bon que t’as, queutard, t’avances dans le brouillard, le dard en mouvement giratoire, tu traînes le soir, trop tard ! ».
Dans un clip totalement déluré, filmé à la façon d’un court-métrage, Louïz prend sa revanche sur les « collectionneurs de conquêtes » en les prenant à leur propre jeu. Un clip d’une grande qualité esthétique, où l’artiste nous transporte dans ce qui serait sa « Louïziane » des années 60.
Le clip est entièrement tourné à La Réunion, mais les détails donnent l’illusion que les scènes se passent réellement en Louisiane. L’artiste engagée y accorde, comme à son habitude, quelques clins d’œil à la communauté LGBTQIA+. Une fois de plus, elle redouble de créativité et ne laisse rien au hasard.
Avec ce nouvel opus, la chanteuse s’impose comme une artiste aux multiples facettes. Louïz espère toujours séduire une maison de disque ou un éventuel producteur. Elle souhaite finaliser son EP pour la rentrée prochaine. Un projet musical qu’elle aura l’occasion de présenter en septembre à Paris lors de l’élection Miss Trans France qu’elle animera, puis à la Réunion sur la scène du festival Parey Pa Parey, le premier festival LGBTQIA+ réunionnais.
