Les plaintes qui répertorient chaque cas d’intimidation ou de harcèlement, via les téléphones portables ou Internet, sont en nette augmentation à l’Ile Maurice, comme le relate [lemauricien.com]urlblank:http://lemauricien.com .
Un organisme spécifique de prévention le « Computer Emergency Response Team of Mauritius » comptabilise toutes les dérives de harcèlement virtuel sur l’île, et dans leur dernier rapport, une recrudescence inquiétante de ce phénomène est relevée.
Insultes, menaces, diffamations, usurpations d’identité, création de faux profil sur la toile, tout y passe pour faire du tort et nuire intentionnellement aux personnes visées.
« On a demandé à des jeunes garçons et filles d’enlever leurs vêtements »
Ces véritables prédateurs en ligne version 2.0, n’ont aucune éthique et franchissent très souvent la ligne jaune de tous les interdits. « Nous avons eu des cas où l’on a demandé à des jeunes garçons et filles d’enlever leurs vêtements ou de faire d’autres choses indécentes en ligne« , confie une membre de cet organisme de prévention au site [lemauricien.com]urlblank:http://lemauricien.com .
Dans le jargon informatique, on parle aussi de cyberbullying, pour décrire l’action volontaire d’une personne anonyme mal intentionnée, cherchant à nuire à quelqu’un, en utilisant les outils des nouvelles technologies. Le mot bully se traduit littéralement par « torturé ou brutalisé ». Ce qui implique un choc et un traumatisme durable pour les victimes de ces pratiques de harcèlement du 21ème siècle.
Les espaces virtuels, un terrain propice à la traque
Les jeunes victimes ont souvent tendance « à ne pas vouloir aller à l’école, mais refusent d’en dire la raison. Les victimes de cyberbullying cessent d’utiliser leur téléphone cellulaire, sont nerveuses quand elles reçoivent un message ou encore un courriel » précise également le site en ligne [lemauricien.com]urlblank:http://lemauricien.com
Le cyber harcèlement est perpétré dans la plupart des cas sur Internet, et par des auteurs difficilement repérables, car maîtrisant tous les rouages informatiques pour protéger in fine, leur identité sur le net.
Courriels, forums, chat, réseaux sociaux, blogs et autres messageries instantanées regorgent ainsi de mauvais plaisantins et ces espaces virtuels deviennent leur terrain de traque favorite. Pour rappel, Facebook dénombre plus de 955 millions d’adeptes à travers le monde, avec plus de 300.000 Mauriciens connectés à FB.
Ces délits strictement encadrés par la loi sont sévèrement punis en justice à l’Ile Maurice. Les harceleurs peuvent ainsi encourir une amende allant jusqu’ à un million de roupies (26.000 euros) et une peine de prison ne dépassant pas les cinq ans de détention.