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Le curieux profil du dernier tueur de Paris…

L’errance spirituelle présente les mêmes risques que ceux de la rue. Le nomadisme religieux a ses effets. Pour ces motifs que les grandes religions ont instauré l’apostasie, pas par peur de perdre quelques sujets. L’exercice d’équilibre pour rester en marche ou dans la bonne posture est difficile. Souvent la tendance est de mettre des bouchées doubles […]

Ecrit par Carl Joseph – le samedi 05 octobre 2019 à 13H26
L’errance spirituelle présente les mêmes risques que ceux de la rue. Le nomadisme religieux a ses effets. Pour ces motifs que les grandes religions ont instauré l’apostasie, pas par peur de perdre quelques sujets. L’exercice d’équilibre pour rester en marche ou dans la bonne posture est difficile. Souvent la tendance est de mettre des bouchées doubles pour se sentir considérés comme au moins égaux aux autres, c’est l’épreuve de la révélation pour le converti et de vérification pour la communauté qui accueille. 
 
Les conversions (quelles qu’elles soient et de toutes religions) de complaisance, pour arrangement de situation, par opportunisme ou par conviction supposée, traduisent toujours une fragilité du terrain, du Soi, de l’intérieur. Cela doit susciter l’éveil, l’attention, ce n’est pas anodin.
 
Cela n’a rien d’une foi acquise par éducation et/ou par descendance, en milieu familial, par osmose avec les parents et le reste de la famille. Les plus sereins sont de ceux-là. Les personnes fortes n’ont pas besoin de se convertir et ne courent pas vers un nouveau refuge après en avoir abandonné un premier. Pour une raison simple, se convertir c’est entamer un processus de reniement de soi, du Soi. Compris et intégré du reste, dans le logiciel du converti et du recruteur, ça traduit une fragilité et un abus de position.

Se convertir c’est oublier toute son antériorité, c’est rude! Violent même parfois, ça suppose une dévalorisation de soi. Parce que je suis un homme de peu de foi, je ne crois à pas l’appel. Je pratique ma foi comme je pratique le yoga et d’autres la salsa, par appartenance communautaire. Pour ne pas faire désertion, je privilégie l’humanitas que la foi a tendance à tuer sous toutes les formes.

Ainsi donc je ne tuerai point. Je peux être voyou et salop, mais je ne tuerai pas.

 

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