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Le croisement entre l’Homme moderne et l’Homme de Néandertal s’est produit il y a entre 50.000 et 60.000 ans

Il s’agit du plus vieux génome d’Homo sapiens décodé à ce jour. Une équipe internationale a séquencé le génome d’un Homme moderne qui vivait il y a 45.000 ans en Sibérie. L’étude, menée par Svante Pääbo, pionnier de l’ADN, a été publiée hier dans la revue britannique [Nature ]urlblank:http://www.nature.com/nature/journal/v514/n7523/full/nature13810.html (en anglais). [Comme l’explique Bence Viola]urlblank:http://www.mpg.de/8710423/genome-earliest-modern-human , […]

Ecrit par S.I – le jeudi 23 octobre 2014 à 15H46

Il s’agit du plus vieux génome d’Homo sapiens décodé à ce jour. Une équipe internationale a séquencé le génome d’un Homme moderne qui vivait il y a 45.000 ans en Sibérie. L’étude, menée par Svante Pääbo, pionnier de l’ADN, a été publiée hier dans la revue britannique [Nature ]urlblank:http://www.nature.com/nature/journal/v514/n7523/full/nature13810.html (en anglais).

[Comme l’explique Bence Viola]urlblank:http://www.mpg.de/8710423/genome-earliest-modern-human , anthropologue qui a analysé le fémur, retrouvé sur les rives de la rivière Irtych, près d’Ust’-Ishim, en Sibérie occidentale, « la morphologie de l’os suggère qu’il s’agit d’un des premiers humains modernes, et que c’est un individu apparenté aux populations qui sont les ancêtres directs des gens en vie aujourd’hui ».

Si cet homme avait des gènes de Néandertal (la moyenne est d’environ 2% chez nos contemporains), les segments de gènes de Néandertal était « substantiellement plus longs que ceux observés chez les individus d’aujourd’hui », en moyenne trois fois plus longs que ceux d’humains contemporains.

Du coup, cela renforce l’hypothèse que la rencontre entre Néandertaliens et Homo sapiens remonterait seulement entre 7 et 13.000 ans avant la naissance de l’individu d’Ust’-Ishim. « Nous estimons que le croisement entre les ancêtres de l’individu d’Ust’-Ishim et les Néandertaliens s’est produit approximativement il y a entre 50.000 et 60.000 ans », ont indiqué les chercheurs.

Cette période correspond au moment où l’Homme moderne s’est répandu massivement hors d’Afrique et au Proche-Orient.

Jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le transfert génétique entre Homo sapiens et Néandertal s’était produit entre 37.000 et 80.000 ans.

 

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