
Il est 7h30, le parking face à l'institut de formation en soins infirmiers (IFSI) du Centre Hospitalier Universitaire de Felix Guyon est bondé. Près de 200 étudiants sont rassemblés pour un débrayage. Depuis le mois de septembre 2009, le cursus en soins infirmiers a été réformé. En juillet 2012 ont été diplômés les étudiants de la 1ère promotion de ce référentiel: "Cet événement a été marqué par un taux d'échec jusque-là jamais rencontré", rappellent les étudiants.
Cette réforme a eu plusieurs autres conséquences dont l'augmentation du nombre d'étudiants inscrits à l'IFSI sans adaptation des locaux ou encore des possibilités de stage réduites, mais aussi l'éloignement des pratiques soignantes pendant huit mois: "Les étudiants non redoublants se retrouvent à devoir attendre le mois de mars de l'année suivante pour être diplomés tout en assistant au cours pour ne pas être pénalisés. Pendant ces huit mois tous ne pourront prétendre exercer comme aide-soignant (nombre de postes insuffisant vu le nombre de candidats) et tous ne pourront pas bénéficier de l'opportunité d'un stage. Cet éloignement de la pratique n'est pas en faveur du futur infirmier", explique-t-on lors du débrayage.
A ce jour, pour la promotion 2010-2013, environ 70% des étudiants doivent attendre le mois de mars 2014 pour être diplômés. A ces derniers s'ajoutent les étudiants de la promotion 2009-2012 qui ont échoué à la session de mars 2013.
"Dans ces circonstances le malaise ressenti s'est exprimé maladroitement à travers des courriers anonymes discréditant l'ensemble des étudiants en soins infirmiers auprès des professionnels du terrain et de l'opinion", regrettent les étudiants.
Des dysfonctionnement dans la mise en place de la réforme
Les étudiants en soins infirmiers de Saint-Denis se sont donc réunis ce mardi matin et déclarent unanimement qu'il n'a jamais été question de baisser le niveau d'exigence pour l'obtention du diplôme d’État d'infirmier. "Nous avons tous conscience des responsabilités d'un infirmier, de la rigueur d'exercice indissociable et que demain des vies nous seront confiées", précisent-ils.
Les étudiants veulent aujourd'hui s'assurer que les informations relatives aux dysfonctionnements rencontrés dans la mise en place du nouveau référentiel arrivent bien aux interlocuteurs concernés. L'objectif de cette manifestation est de sensibiliser l'opinion aux problématiques rencontrées, "malgré les initiatives entreprises par nos délégués pour les signaler".
Les étudiants ont formulé une proposition : "A ce jour il n'y a pas de texte réglementaire qui permette aux IFSI d'organiser des sessions de rattrapage avant le jury de novembre. Dans l'hypothèse d'une réglementation qui irait en ce sens, l'étudiant se verrait offrir une nouvelle opportunité de justifier de ses compétences. Le délai d'attente avant l'obtention du diplôme serait réduit à 4 mois".
S'en est suivi le déplacement d'une délégation d'une trentaine d'étudiants à l'ARS (Agence Régionale de Santé). Une rencontre avec trois membres de la direction a eu lieu, les étudiants ont ainsi pu déposer un courrier résumant la situation et leur proposition.
Cette réforme a eu plusieurs autres conséquences dont l'augmentation du nombre d'étudiants inscrits à l'IFSI sans adaptation des locaux ou encore des possibilités de stage réduites, mais aussi l'éloignement des pratiques soignantes pendant huit mois: "Les étudiants non redoublants se retrouvent à devoir attendre le mois de mars de l'année suivante pour être diplomés tout en assistant au cours pour ne pas être pénalisés. Pendant ces huit mois tous ne pourront prétendre exercer comme aide-soignant (nombre de postes insuffisant vu le nombre de candidats) et tous ne pourront pas bénéficier de l'opportunité d'un stage. Cet éloignement de la pratique n'est pas en faveur du futur infirmier", explique-t-on lors du débrayage.
A ce jour, pour la promotion 2010-2013, environ 70% des étudiants doivent attendre le mois de mars 2014 pour être diplômés. A ces derniers s'ajoutent les étudiants de la promotion 2009-2012 qui ont échoué à la session de mars 2013.
"Dans ces circonstances le malaise ressenti s'est exprimé maladroitement à travers des courriers anonymes discréditant l'ensemble des étudiants en soins infirmiers auprès des professionnels du terrain et de l'opinion", regrettent les étudiants.
Des dysfonctionnement dans la mise en place de la réforme
Les étudiants en soins infirmiers de Saint-Denis se sont donc réunis ce mardi matin et déclarent unanimement qu'il n'a jamais été question de baisser le niveau d'exigence pour l'obtention du diplôme d’État d'infirmier. "Nous avons tous conscience des responsabilités d'un infirmier, de la rigueur d'exercice indissociable et que demain des vies nous seront confiées", précisent-ils.
Les étudiants veulent aujourd'hui s'assurer que les informations relatives aux dysfonctionnements rencontrés dans la mise en place du nouveau référentiel arrivent bien aux interlocuteurs concernés. L'objectif de cette manifestation est de sensibiliser l'opinion aux problématiques rencontrées, "malgré les initiatives entreprises par nos délégués pour les signaler".
Les étudiants ont formulé une proposition : "A ce jour il n'y a pas de texte réglementaire qui permette aux IFSI d'organiser des sessions de rattrapage avant le jury de novembre. Dans l'hypothèse d'une réglementation qui irait en ce sens, l'étudiant se verrait offrir une nouvelle opportunité de justifier de ses compétences. Le délai d'attente avant l'obtention du diplôme serait réduit à 4 mois".
S'en est suivi le déplacement d'une délégation d'une trentaine d'étudiants à l'ARS (Agence Régionale de Santé). Une rencontre avec trois membres de la direction a eu lieu, les étudiants ont ainsi pu déposer un courrier résumant la situation et leur proposition.