Loin d’apaiser les esprits comme tout le monde l’espérait, la décision du préfet de mettre en place un couvre feu de 21h à 6h du matin semble avoir agi comme un chiffon rouge agité devant un taureau. En l’occurrence, tout ce que la Réunion compte de jeunes désoeuvrés qui n’aspirent qu’à en découdre avec les forces de l’ordre. Et accessoirement, si c’est possible, de voler et de piller au passage tout ce qui passe sous la main.
Encore une fois, au risque de me répéter, pour quiconque va sur le terrain à leur rencontre, il ne faut pas faire d’amalgame entre les « Gilets jaunes » qui n’aspirent qu’à exprimer leur colère face à une situation qu’ils estiment injuste, face à un rognage permanent de leur pouvoir d’achat, et ces jeunes qui ne sont inspirés par aucune revendication si ce n’est celle qu’on les laisse continuer à briser et voler.
Les vrais « Gilets jaunes » sont des personnes tout à fait honorables. Ils nous emmerdent, n’ayons pas peur des mots, quand ils nous bloquent à un rond point. Mais leur combat est légitime. On ne peut pas en dire autant des autres.
Au passage, profitons en également pour saluer le professionnalisme et le courage des policiers, gendarmes et pompiers qui interviennent à leurs risques et périls pour assurer notre sécurité et limiter au maximum la casse. 16 d’entre eux ont déjà été blessés, dont un très grièvement puisqu’il risque l’amputation de sa main.
Pour les accompagner tous les soirs sur le terrain, je peux témoigner de leur sang froid et surtout des conditions extrêmement difficiles dans lesquelles ils travaillent. Certains enchainent des journées de 12h sans discontinuer, dans la tension que vous imaginez. Ca devait être dit.
Même si je sais que ceux qui voient leurs magasins cassés et pillés ont de quoi être en colère quand ils appellent au secours et que personne ne vient. Ca pète de partout et les forces de l’ordre ne peuvent être partout en même temps.
Sinon, je n’arrête pas de croiser des gens qui me disent : « Pauvre Réunion. Comment on va faire pour s’en sortir ? »
C’est vrai que, alors que la situation n’était déjà pas florissante, les événements actuels ne vont rien arranger. L’économie locale a déjà perdu des dizaines de millions d’euros, des centaines d’employés se retrouvent au chômage technique, des entreprises vont fermer faute de rentrées alors que les dépenses courent toujours, le chômage va augmenter… Les mois à venir s’annoncent encore plus difficiles.
Sans parler de l’image déplorable que nous donnons en métropole. Alors que notre tourisme commençait à décoller, il est à craindre qu’il ne paie, pendant longtemps, ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux et sous les objectifs des caméras de toute la France.
Enfin, comment ne pas évoquer ceux qui tirent les ficelles de tous ces jeunes en coulisses ? Certains élus n’hésitent pas à manipuler les casseurs, dans l’optique des élections, municipales et régionales, à venir. Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve des têtes de nervis bien connues en tête de la plupart des manifestations. Cela aussi, il faudra le dénoncer, le moment venu.
Encore une fois, au risque de me répéter, pour quiconque va sur le terrain à leur rencontre, il ne faut pas faire d’amalgame entre les « Gilets jaunes » qui n’aspirent qu’à exprimer leur colère face à une situation qu’ils estiment injuste, face à un rognage permanent de leur pouvoir d’achat, et ces jeunes qui ne sont inspirés par aucune revendication si ce n’est celle qu’on les laisse continuer à briser et voler.
Les vrais « Gilets jaunes » sont des personnes tout à fait honorables. Ils nous emmerdent, n’ayons pas peur des mots, quand ils nous bloquent à un rond point. Mais leur combat est légitime. On ne peut pas en dire autant des autres.
Au passage, profitons en également pour saluer le professionnalisme et le courage des policiers, gendarmes et pompiers qui interviennent à leurs risques et périls pour assurer notre sécurité et limiter au maximum la casse. 16 d’entre eux ont déjà été blessés, dont un très grièvement puisqu’il risque l’amputation de sa main.
Pour les accompagner tous les soirs sur le terrain, je peux témoigner de leur sang froid et surtout des conditions extrêmement difficiles dans lesquelles ils travaillent. Certains enchainent des journées de 12h sans discontinuer, dans la tension que vous imaginez. Ca devait être dit.
Même si je sais que ceux qui voient leurs magasins cassés et pillés ont de quoi être en colère quand ils appellent au secours et que personne ne vient. Ca pète de partout et les forces de l’ordre ne peuvent être partout en même temps.
Sinon, je n’arrête pas de croiser des gens qui me disent : « Pauvre Réunion. Comment on va faire pour s’en sortir ? »
C’est vrai que, alors que la situation n’était déjà pas florissante, les événements actuels ne vont rien arranger. L’économie locale a déjà perdu des dizaines de millions d’euros, des centaines d’employés se retrouvent au chômage technique, des entreprises vont fermer faute de rentrées alors que les dépenses courent toujours, le chômage va augmenter… Les mois à venir s’annoncent encore plus difficiles.
Sans parler de l’image déplorable que nous donnons en métropole. Alors que notre tourisme commençait à décoller, il est à craindre qu’il ne paie, pendant longtemps, ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux et sous les objectifs des caméras de toute la France.
Enfin, comment ne pas évoquer ceux qui tirent les ficelles de tous ces jeunes en coulisses ? Certains élus n’hésitent pas à manipuler les casseurs, dans l’optique des élections, municipales et régionales, à venir. Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve des têtes de nervis bien connues en tête de la plupart des manifestations. Cela aussi, il faudra le dénoncer, le moment venu.