La traditionnelle rencontre virtuelle entre le préfet de La Réunion et les 24 maires de l'île s'est tenue ce mardi après-midi. Le plus haut représentant de l'Etat n'a pas souhaité préciser ses intentions concernant le couvre-feu.
Aucune nouvelle mesure n'a été annoncée, le Préfet estime qu'il est encore trop tôt pour mesurer les effets du couvre-feu à 18 heures. La réunion interministérielle doit aussi se tenir demain et des décisions pourraient alors être prises.
Le contexte sanitaire
Le préfet de La Réunion a notamment rappelé aux maires que les contaminations et les taux d'incidence sont en baisse mais que les chiffres sont à nuancer car notre île a dépassé pour la première fois depuis le début de la troisième vague épidémique le seuil d'alerte national en taux de positivité (6,6%). Plusieurs communes sont aussi sous étroite surveillance.
Les autorités précisent aussi que les personnes âgées étaient maintenant plus concernées par l'épidémie alors que les jeunes étaient jusque-là les plus souvent contaminés.
La tension hospitalière a par ailleurs atteint un pic ce week-end avec 90% de taux d'occupation des lits de réanimation. Le préfet ne prévoit cependant pas de nouvelles évacuations sanitaires vers la métropole.
Les problématiques abordées : Rassemblements, footings, transports en commun
Les maires ont alerté le préfet sur la concentration des rassemblements en journée et le week-end avant les heures de couvre-feu. Les sous-préfets seront alertés et la gestion de cette affluence sera organisée avec les différentes mairies concernées.
Les autorités ont aussi rappelé que les footings sont interdits après 18 heures : courir n'est pas un motif impérieux.
Au contraire, un élève qui rentre chez lui et qui n'est pas encore arrivé à la maison à 18 heures pourra lors d'un contrôle prouver sa bonne-foi avec un carnet de liaison et un planning.
Les sociétés de transports en commun seront aussi réunies par le préfet pour évoquer la mise en place de mesures complémentaires.
Hausse de la délinquance sous couvre-feu ?
Des débordements sont survenus à La Possession la semaine dernière. Les autorités vont rencontrer les forces de l'ordre pour travailler sur le soutien et l'appui humain qui peuvent être déployés pour renforcer les patrouilles sur la commune.
Le mois de mars sera-t-il totalement sacrifié ?
Le préfet de La Réunion avait annoncé la mise en place d'un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin pour une durée minimale de 2 à 3 semaines. L'arrêté entré en vigueur le vendredi 5 mars prend fin le dimanche 21 mars.
Jacques Billant pourrait donc alors décidé de prolonger le couvre-feu pour une semaine, ou deux : ce qui reviendrait alors à "sacrifier" le mois de mars, une idée qu'il avait évoqué lors de sa dernière prise de parole. Le but de cette privation est de "retrouver des jours heureux et libres."
Des données pas suffisamment rassurantes ?
L'Agence Régionale de Santé a fait le bilan de l'évolution de l'épidémie de Coronavirus à La Réunion sur la semaine glissante du 6 au 12 mars. Alors qu'un triste record avait été battu au début du mois de mars (975 cas en une semaine), la situation s'est légèrement améliorée. On dénombre 902 nouveaux cas sur la période du samedi 6 mars au vendredi 12 mars.
Le taux d'incidence reste donc stable avec 106 cas pour 100.000 habitants, juste au-dessus du seuil du couvre-feu à 22 heures.
Même si l'épidémie de Coronavirus marque le pas dans sa progression sur l'île, la pression hospitalière reste elle très importante. Plus de 60 personnes Covid+ sont hospitalisées en réanimation à La Réunion sur les 122 lits déployés par les autorités sanitaires.
Le préfet de La Réunion pourrait donc décider de prolonger les mesures actuelles afin de limiter la pression sur les services hospitaliers.
Aucune nouvelle mesure n'a été annoncée, le Préfet estime qu'il est encore trop tôt pour mesurer les effets du couvre-feu à 18 heures. La réunion interministérielle doit aussi se tenir demain et des décisions pourraient alors être prises.
Le contexte sanitaire
Le préfet de La Réunion a notamment rappelé aux maires que les contaminations et les taux d'incidence sont en baisse mais que les chiffres sont à nuancer car notre île a dépassé pour la première fois depuis le début de la troisième vague épidémique le seuil d'alerte national en taux de positivité (6,6%). Plusieurs communes sont aussi sous étroite surveillance.
Les autorités précisent aussi que les personnes âgées étaient maintenant plus concernées par l'épidémie alors que les jeunes étaient jusque-là les plus souvent contaminés.
La tension hospitalière a par ailleurs atteint un pic ce week-end avec 90% de taux d'occupation des lits de réanimation. Le préfet ne prévoit cependant pas de nouvelles évacuations sanitaires vers la métropole.
Les problématiques abordées : Rassemblements, footings, transports en commun
Les maires ont alerté le préfet sur la concentration des rassemblements en journée et le week-end avant les heures de couvre-feu. Les sous-préfets seront alertés et la gestion de cette affluence sera organisée avec les différentes mairies concernées.
Les autorités ont aussi rappelé que les footings sont interdits après 18 heures : courir n'est pas un motif impérieux.
Au contraire, un élève qui rentre chez lui et qui n'est pas encore arrivé à la maison à 18 heures pourra lors d'un contrôle prouver sa bonne-foi avec un carnet de liaison et un planning.
Les sociétés de transports en commun seront aussi réunies par le préfet pour évoquer la mise en place de mesures complémentaires.
Hausse de la délinquance sous couvre-feu ?
Des débordements sont survenus à La Possession la semaine dernière. Les autorités vont rencontrer les forces de l'ordre pour travailler sur le soutien et l'appui humain qui peuvent être déployés pour renforcer les patrouilles sur la commune.
Le mois de mars sera-t-il totalement sacrifié ?
Le préfet de La Réunion avait annoncé la mise en place d'un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin pour une durée minimale de 2 à 3 semaines. L'arrêté entré en vigueur le vendredi 5 mars prend fin le dimanche 21 mars.
Jacques Billant pourrait donc alors décidé de prolonger le couvre-feu pour une semaine, ou deux : ce qui reviendrait alors à "sacrifier" le mois de mars, une idée qu'il avait évoqué lors de sa dernière prise de parole. Le but de cette privation est de "retrouver des jours heureux et libres."
Des données pas suffisamment rassurantes ?
L'Agence Régionale de Santé a fait le bilan de l'évolution de l'épidémie de Coronavirus à La Réunion sur la semaine glissante du 6 au 12 mars. Alors qu'un triste record avait été battu au début du mois de mars (975 cas en une semaine), la situation s'est légèrement améliorée. On dénombre 902 nouveaux cas sur la période du samedi 6 mars au vendredi 12 mars.
Le taux d'incidence reste donc stable avec 106 cas pour 100.000 habitants, juste au-dessus du seuil du couvre-feu à 22 heures.
Même si l'épidémie de Coronavirus marque le pas dans sa progression sur l'île, la pression hospitalière reste elle très importante. Plus de 60 personnes Covid+ sont hospitalisées en réanimation à La Réunion sur les 122 lits déployés par les autorités sanitaires.
Le préfet de La Réunion pourrait donc décider de prolonger les mesures actuelles afin de limiter la pression sur les services hospitaliers.