A huit heures ce matin, la place de la Gare routière de Saint-Denis, était déserte. Deux heures plus tard, elle était noire de monde. A pied depuis le Chaudron pour certains, en co-voiturage pour d’autres, en bus pour les employés municipaux des mairies de gauche, le site du Front de mer s’est vite rempli.
C’est au son du maloya de Danyel Waro, de kayamb, de grosses caisses, de cornes de brume et de mégaphones que l’ambiance est montée. Un feu de bengale a fini par enflammer ce cortège venu manifester pour les 62 revendications du Collectif.
C’est également le cas d’une jeune étudiante. Comme elle le dit, c’est aussi pour le pouvoir d’achat estudiantin “qui ne veut pas compter que sur les revenus des parents déjà minces, ou seulement sur des minima sociaux de plus en plus réduits comme leur aide au logement”.
Pour en revenir au cortège, il remonte actuellement la rue Maréchal Leclerc pour rejoindre la rue de Paris.