CBO Territoria avait stocké de l’amiante et un transformateur électrique contenant du pyralène dans deux conteneurs, dans un champ de cannes situé à proximité de son siège à Ste-Marie, dans l’attente de pouvoir leur faire prendre le bateau à destination de la métropole pour y être retraités.
Quelle n’a pas été la stupeur des employés de l’entreprise de découvrir hier un des deux conteneurs, celui contenant l’amiante, ouvert. Tandis que le deuxième avait tout simplement disparu.
C’est à Sainte-Anne que l’un des deux containers qui avait disparu a été retrouvé. Son rapatriement est désormais traité par la gendarmerie. Ce matin, le FREG (forum de relai écologique de la gendarmerie) ainsi que des techniciens d’investigation criminelle étaient sur place.
A la DRIRE désormais de décider dans quelle zone de sécurité le conteneur pourra être stocké.
L’enquête va tenter de définir les responsabilités de chacun dans cette affaire : CBO Territoria le propriétaire ? L’agriculteur qui loue le terrain? l’administration?
Ce sont des planteurs qui avaient, hier mardi, donné l’alerte en constatant que l’un des containers cadenassé était ouvert, comportant pourtant une inscription signalant la dangerosité du contenu. Branle-bas de combat. Les médias alertés, une plainte est déposée par CBO Territoria, ces produits étant excessivement toxiques.
A la suite des reportages, c’est l’agriculteur qui louait le terrain à CBO pour y cultiver des cannes qui a pris de lui même contact avec la gendarmerie pour signaler qu’il n’y avait rien à craindre et que c’était lui qui avait déplacé le conteneur à Ste-Anne, parce qu’il le gênait là où il était placé.
Fin donc de cette partie de l’enquête. Les gendarmes vont maintenant vérifier si CBO Territoria avait bien respecté toutes les règlementations en vigueur, en entreprosant de la sorte deux conteneurs dans un champ, sans autre protection particulière.