
Nassimah Dindar s'appuyait jusqu'à ces derniers jours sur une majorité à trois pieds d'à peu près égale importance pour diriger le conseil général : un tiers pour son groupe des Modérés, un tiers pour le PS et un tiers pour l'Alliance.
Depuis le début de la campagne des législatives, les observateurs politiques s'interrogent sur l'avenir de Nassimah Dindar à la tête du Département et sur un éventuel changement de majorité.
Ils se demandaient en effet comment elle va pouvoir préserver sa majorité alors quelle a été candidate contre Pierre Vergès, un de ses principaux vice-présidents, et contre Ericka Bareigts, un des piliers du parti socialiste.
Une fois de plus, Nassimah Dindar va peut être faire la démonstration que, telle une chatte, elle retombe toujours sur ses pattes. Dès ce soir, Gilbert Annette a en effet annoncé qu'il avait l'intention d'aller au terme du mandat de gestion qu'il avait signé avec la présidente du Département.
Voila une grosse épine retirée du pied de Nassimah Dindar. Reste à convaincre le parti communiste. La tache devrait être bien plus difficile, tant le divorce semble consommé entre Pierre Vergès et Nassimah Dindar. Il n'y a qu'à se rappeler les attaques de Témoignages et de Pierre Vergès durant la campagne électorale pour s'en faire une idée.
Restent donc deux hypothèses. Soit le PCR fait contre mauvaise fortune bon coeur et se dit qu'il est préférable de garder un pied à l'intérieur du conseil général pour préparer les élections municipales et, dans cette hypothèse, Nassimah Dindar sauverait sa majorité.
Soit les communistes entrent carrément dans l'opposition. Et là, plusieurs cas de figure sont également possibles. Ils peuvent basculer dans l'opposition, mais en ne démissionnant pas de leurs postes de vice-présidents, histoire de garder les voitures et autres GSM qui vont avec. Il suffirait dès lors qu'un seul membre du bureau démissionne pour que celui-ci soit dissous et que l'on soit obligé de procéder à une nouvelle élection, et donc de trouver une nouvelle majorité. Nassimah Dindar restant quoi qu'il arrive présidente.
Soit ils démissionnent de leur plein gré, soit le bureau est dissous, et dans ces hypothèses, quelle majorité sortirait alors des urnes?
Une alliance de Nassimah Dindar avec la Droite risque de ne pas être suffisante, certains élus ayant une telle haine les uns envers les autres que l'on voit mal tout ce petit monde travailler ensemble. Dans cette hypothèse, le PS acceptera-t'il de faire le complément? Rien n'est moins sûr ! On voit mal en effet le PS co-gérer le conseil général avec l'UMP...
Resterait alors la solution à Nassimah Dindar de présider sans majorité fixe, un peu à l'image de ce qu'avait fait à l'époque Margie Sudre à la Région, à charge pour elle de trouver une majorité de circonstance à chaque vote important.
Quelle que soit la solution retenue, les jours qui viennent devraient être riches en négociations et en tractations...
Depuis le début de la campagne des législatives, les observateurs politiques s'interrogent sur l'avenir de Nassimah Dindar à la tête du Département et sur un éventuel changement de majorité.
Ils se demandaient en effet comment elle va pouvoir préserver sa majorité alors quelle a été candidate contre Pierre Vergès, un de ses principaux vice-présidents, et contre Ericka Bareigts, un des piliers du parti socialiste.
Une fois de plus, Nassimah Dindar va peut être faire la démonstration que, telle une chatte, elle retombe toujours sur ses pattes. Dès ce soir, Gilbert Annette a en effet annoncé qu'il avait l'intention d'aller au terme du mandat de gestion qu'il avait signé avec la présidente du Département.
Voila une grosse épine retirée du pied de Nassimah Dindar. Reste à convaincre le parti communiste. La tache devrait être bien plus difficile, tant le divorce semble consommé entre Pierre Vergès et Nassimah Dindar. Il n'y a qu'à se rappeler les attaques de Témoignages et de Pierre Vergès durant la campagne électorale pour s'en faire une idée.
Restent donc deux hypothèses. Soit le PCR fait contre mauvaise fortune bon coeur et se dit qu'il est préférable de garder un pied à l'intérieur du conseil général pour préparer les élections municipales et, dans cette hypothèse, Nassimah Dindar sauverait sa majorité.
Soit les communistes entrent carrément dans l'opposition. Et là, plusieurs cas de figure sont également possibles. Ils peuvent basculer dans l'opposition, mais en ne démissionnant pas de leurs postes de vice-présidents, histoire de garder les voitures et autres GSM qui vont avec. Il suffirait dès lors qu'un seul membre du bureau démissionne pour que celui-ci soit dissous et que l'on soit obligé de procéder à une nouvelle élection, et donc de trouver une nouvelle majorité. Nassimah Dindar restant quoi qu'il arrive présidente.
Soit ils démissionnent de leur plein gré, soit le bureau est dissous, et dans ces hypothèses, quelle majorité sortirait alors des urnes?
Une alliance de Nassimah Dindar avec la Droite risque de ne pas être suffisante, certains élus ayant une telle haine les uns envers les autres que l'on voit mal tout ce petit monde travailler ensemble. Dans cette hypothèse, le PS acceptera-t'il de faire le complément? Rien n'est moins sûr ! On voit mal en effet le PS co-gérer le conseil général avec l'UMP...
Resterait alors la solution à Nassimah Dindar de présider sans majorité fixe, un peu à l'image de ce qu'avait fait à l'époque Margie Sudre à la Région, à charge pour elle de trouver une majorité de circonstance à chaque vote important.
Quelle que soit la solution retenue, les jours qui viennent devraient être riches en négociations et en tractations...