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Le conflit perdure entre les planteurs et les usiniers

Le conflit qui dure depuis près d'une semaine n'a toujours pas trouvé de solution entre les planteurs et les usiniers. Les deux parties restent sur leur position, d'une part les planteurs qui réclament la suppression ou le retrait des observateurs lors de l'échantillonnage, et d'autre part les usiniers qui revendiquent le droit à l'acheteur de vérifier et d'appliquer la bonne mise en place du protocole.

Ecrit par Julien Delarue – le dimanche 25 juillet 2010 à 10H50


Hier s’est tenue une nouvelle réunion entre les planteurs et les usiniers pour tenter de trouver une solution au problème qui les oppose au sujet des observateurs. Une nouvelle réunion qui s’est soldée par un échec, les deux parties ne s’entendent pas sur le rôle de ce fameux « observateur » qui doit veiller , pour le compte des usiniers, au bon respect des protocoles lors de la phase d’échantillonnage.

Les planteurs demandent l’intervention de l’État

Pour les planteurs, représentés par la CGPER, FDSEA et les Jeunes agriculteurs, l’observateur doit être supprimé ou déplacé de la zone de contrôle, évoquant lors de ces échantillonnages des « pressions et des interventions lors du processus d’achat« . remettant en cause la neutralité du CTICS (Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre).

Quant aux usiniers, ils répondent que « l’acheteur a le droit de vérifier la bonne tenue du protocole » et de conclure par le biais du représentant du syndicat des fabricants de sucre, Florent Thibault, « il est impossible qu’il n’y ait pas de phase de contrôle. Les industriels se sont engagés à garantir l’indépendance de l’opérateur du CTICS et à sanctionner toute attitude non conforme de la part de leur personnel« . Les usiniers regrettent par ailleurs que certains planteurs souhaitent livrer à nouveau et que suite au blocage, l’activité des usines va devoir faire face à des mesures d’arrêt.

Après cette dernière réunion, les planteurs souhaitent l’intervention de l’Etat pour pouvoir trouver une solution à cette situation.

Depuis le début du conflit, ce sont plus de 35.000 tonnes de cannes qui ne sont pas livrées et certains petits planteurs commencent à s’élever contre le blocage des usines.

(source le Jir)

 

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