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Le compostage : Ne plus rien gaspiller et avoir de belles plantes… en appartement

Quand on pense à de beaux potagers dans lesquels on récolte des tomates et oignons pour le cari du soir, on voit le plus souvent une case et un jardin. Mais cette pratique est de plus en plus fréquente en appartement – avec balcon, tout de même. Et avec la population qui augmente, les immeubles […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 26 janvier 2020 à 11H44

Quand on pense à de beaux potagers dans lesquels on récolte des tomates et oignons pour le cari du soir, on voit le plus souvent une case et un jardin. Mais cette pratique est de plus en plus fréquente en appartement – avec balcon, tout de même. Et avec la population qui augmente, les immeubles se multiplient.
 
C’est pour cela que depuis quelques années, Daniel Medea propose un composteur de cuisine, soit un mini-composteur de la marque Écovie, de 20 litres. Le principe est la fermentation lactique grâce aux déchets alimentaires. « On peut y mettre de tout, affirme Daniel Medea, fruits et légumes, coquilles d’œufs, restes de caris, petits os, crustacés. Il faut juste hacher finement pour que la fermentation soit plus rapide ». Résultat : le fermant liquide produit est stocké dans un réservoir qui est à vider régulièrement. Il suffit ensuite d’arroser ses plantes avec cet engrais.
 
Les avantages : moins de gaspillage alimentaire, une poubelle désencombrée, une économie en engrais et des plantes ou un potager bien nourri. C’est pour ces raisons-là que Daniel Medea s’est lancé.

 

Pour les professionnels également
 
Mais il est allé plus loin. Depuis plus d’un an, il fournit également les professionnels. Une première à La Réunion. Quatre hôtels Écolabel, deux restaurants, deux collèges et un EPHAD sont équipés de composteurs et tables de tri. Pour eux aussi, il s’agit d’une économie d’énergie et d’argent. Daniel s’explique : « Un restaurant va prendre environ 20 jours pour remplir son composteur. Donc la collecte de l’engrais se fait environ une fois par mois. On compare ça à la collecte du bac gris qui passe tous les deux ou trois jours ». Il poursuit : « Et les restaurants ont l’obligation de garder les restes alimentaires dans une chambre froide. Ce qui n’est pas le cas avec un composteur ».
 
Son premier mini-composteur en pratique :

  • Tous les 2 jours, y déposer les restes alimentaires finement hachés (soit une couche de 3 ou 4 cm de restes)
  • Saupoudrer l’activateur fourni (du son de blé fermenté aux micro-organismes)
  • Ne pas vider pendant un mois mais ouvrir régulièrement le robinet pour récolter le fermant liquide
  • Diluer 1% de liquide dans de l’eau et arroser la base des plantes
  • Sortir la matière sèche (1 kilo pour 1 m2 ou une poignée pour un pot de 20 litres)

Comptez environ 80 euros. Pour pus d’informations, appelez Daniel Medea: 0692 66 07 66.

 

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