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Le collectif Voix libres 974 milite contre l’obligation de port du masque

Un collectif vient d'être créé, avec pour objectif de regrouper les personnes qui mettent en doute les mesures prises pour limiter la propagation du SARS-Cov-2, et surtout l'obligation de port du masque, une atteinte grave aux libertés individuelles, selon sa co-fondatrice Sandra Grange, professeur de yoga à St-Gilles.

Ecrit par B.A – le lundi 28 septembre 2020 à 11H39

La professeure de yoga saint-gilloise Sandra Grange, dans une vidéo, ci-dessous, explique ce qui a motivé sa décision de créer un collectif, pour agir collectivement contre la « peur et la répression », s’en prenant à la fois aux médias et au gouvernement, qu’elle estime de mèche pour asservir la population. « Dès qu’un citoyen ose questionner la pertinence des mesures mises en place, ou la pertinence du masque ou des tests, ou la réalité de cette épidémie… on constate que la réaction des médias, des journalistes, ou des grands experts mis en place avec le lien des médias et du gouvernement, est de nous taxer de complotisme paranoïaque ou d’inconscients égoïstes n’ayant aucune considération pour la vie d’autrui », dit-elle. Elle tient néanmoins à se distancier des diverses théories abracadabrantes, tel le complot sataniste-pédophile qui fait fureur sur les réseaux sociaux.

La jeune femme crie à la censure et à la dictature, estimant que les anti-masques ne sont jamais entendus, ajoutant qu’on n’a jamais vu une telle répression… En effet, elle s’est fait verbaliser pour avoir organisé un cours de yoga sur la plage, rassemblant plus de 10 personnes, sans masques, mais respectant la distanciation physique. Autre mésaventure qui a conduit Sandra Grange à monter le collectif: son fils se plaint de maux de tête, d’étourdissements et de difficultés à respirer avec son masque, mais son lycée a refusé de dispenser le jeune homme de masque, malgré un certificat médical, obtenu non sans mal.

« Je ne remets pas en cause l’existence du virus, mais sa gravité, on croirait avoir affaire à la peste noire, mais durant la peste, on avait des cadavres devant les portes », nous explique Sandra Grange au téléphone. Elle estime que les informations communiquées par les grands médias sont biaisées, et que les chiffres donnés par les autorités sont falsifiés. Interrogée sur les raisons qui pourraient expliquer un tel mensonge, elle évoque la pression de l’industrie pharmaceutique, avide de gain, qui souhaiterait imposer ses futurs vaccins, dont elle doute de l’efficacité, mais affirme cependant ne pas savoir pourquoi « l’État nous sert un grand mensonge ».

Regrettant avant tout que les mesures brisent le lien social et « tout ce qui fait notre vie », telles les relations inter-générationnelles, Sandra Grange alerte sur les conséquences psychologiques de ces mesures: « Les anciens sombrent dans la dépression faute de tendresse, on a besoin de voir le visage de l’autre, mais là, on déshumanise la société, pour un virus qui fait moins de morts que la grippe saisonnière », affirme-t-elle. Pour appuyer ses dires, Sandra Grange cite les professeurs Péronne, Raoult et Toubiana, qui mettent en doute la gravité de la pandémie.

Espérant que nombreux sont les citoyens qui rejoindront le collectif, Sandra Grange espère pouvoir ainsi apporter « une information juste » sur l’épidémie (dont elle doute même qu’elle existe encore, elle fait pour cela appel à des experts), mais aussi pouvoir mener collectivement des actions avec l’aide d’avocats (contester une amende, donner aux commerçants la possibilité de ne pas obliger leurs clients à porter un masque…). Une pétition est mise en ligne, nommée « Réunionnais, mobilisez-vous! Laissons nos enfants respirer! », elle a recueilli à ce jour 336 signatures.

 

 

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