Le communiqué :
Ce mercredi 18 mai, les défenseurs du site de Casabona qui défendent la dernière forêt urbaine de Saint-Pierre ont décidé pour la première fois en plus d’un an de lutte de se mettre en désobéissance civile vis-à-vis de la loi.
En effet, jusque-là seuls des recours légaux avaient été utilisés, des riverains avaient déposé des recours auprès du tribunal administratif qui sont en cours d’étude.
Ce matin un militant a pénétré le périmètre de chantier interdit au public et s’est volontairement positionné devant une pelleteuse afin d’obliger cette dernière à stopper.
Pourquoi ce changement de méthode ?
Parce que lorsqu’une commune à qui des citoyens demandent des comptes ne répond pas, ne tient pas compte des recours au tribunal administratif et même de plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui, lorsque cette mairie fait planter des arbustes pour s’autoriser ensuite à couper des arbres de plus de 30 ans, lorsque les citoyens, qui se sont exprimés majoritairement contre ce chantier durant l'enquête publique, sont méprisés par leurs élus et que ces derniers passent outre les textes de loi, il ne reste malheureusement rien d’autre que l’engagement du corps des citoyens pour protester.
Ce matin la police, après avoir essayé de raisonner le militant qui bloquait le chantier, après avoir pris son identité (sans lui rendre sa pièce d’identité au passage) et lui avoir promis un procès-verbal, a fini par quitter les lieux laissant la place à un huissier et donc certainement à un prochain dépôt de plainte de la mairie ou de l'entreprise qui doit réaliser les travaux.
Le tractopelle est retourné au garage et le chantier n’a pas repris.
Étonnant lorsque l’on sait que ce militant se trouvant sur une propriété privée aurait en toute logique dû être arrêté et évacué afin de laisser le chantier se dérouler.
Il semble que la commune ne veuille pas prendre le risque de médiatiser cette affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment lors de l’abattage sauvage et nocturne d’une partie des arbres un soir de février 2021.
Au vu des failles du dossier, il est possible qu’une trop grande médiatisation rende visibles des irrégularités dont la mairie n’est peut-être pas fière.
Nous, défenseurs de la forêt de Casabona, n’en déplaisent aux deux bétonneurs publics et privés, ne céderons pas et défendrons coûte que coûte l’héritage de nos enfants. Nous sommes prêts à éclaircir ces dossiers devant la justice.
Ce mercredi 18 mai, les défenseurs du site de Casabona qui défendent la dernière forêt urbaine de Saint-Pierre ont décidé pour la première fois en plus d’un an de lutte de se mettre en désobéissance civile vis-à-vis de la loi.
En effet, jusque-là seuls des recours légaux avaient été utilisés, des riverains avaient déposé des recours auprès du tribunal administratif qui sont en cours d’étude.
Ce matin un militant a pénétré le périmètre de chantier interdit au public et s’est volontairement positionné devant une pelleteuse afin d’obliger cette dernière à stopper.
Pourquoi ce changement de méthode ?
Parce que lorsqu’une commune à qui des citoyens demandent des comptes ne répond pas, ne tient pas compte des recours au tribunal administratif et même de plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui, lorsque cette mairie fait planter des arbustes pour s’autoriser ensuite à couper des arbres de plus de 30 ans, lorsque les citoyens, qui se sont exprimés majoritairement contre ce chantier durant l'enquête publique, sont méprisés par leurs élus et que ces derniers passent outre les textes de loi, il ne reste malheureusement rien d’autre que l’engagement du corps des citoyens pour protester.
Ce matin la police, après avoir essayé de raisonner le militant qui bloquait le chantier, après avoir pris son identité (sans lui rendre sa pièce d’identité au passage) et lui avoir promis un procès-verbal, a fini par quitter les lieux laissant la place à un huissier et donc certainement à un prochain dépôt de plainte de la mairie ou de l'entreprise qui doit réaliser les travaux.
Le tractopelle est retourné au garage et le chantier n’a pas repris.
Étonnant lorsque l’on sait que ce militant se trouvant sur une propriété privée aurait en toute logique dû être arrêté et évacué afin de laisser le chantier se dérouler.
Il semble que la commune ne veuille pas prendre le risque de médiatiser cette affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment lors de l’abattage sauvage et nocturne d’une partie des arbres un soir de février 2021.
Au vu des failles du dossier, il est possible qu’une trop grande médiatisation rende visibles des irrégularités dont la mairie n’est peut-être pas fière.
Nous, défenseurs de la forêt de Casabona, n’en déplaisent aux deux bétonneurs publics et privés, ne céderons pas et défendrons coûte que coûte l’héritage de nos enfants. Nous sommes prêts à éclaircir ces dossiers devant la justice.