Depuis 9 heures ce matin, une cinquantaine de personnes est rassemblée devant la préfecture à l’appelle du collectif « Pou la vérité » ([voir leur appel dans la rubrique Zot Zinfos de Zinfos974]urlblank:http://www.zinfos974.com/Rassemblement-pacifique-devant-la-Prefecture-de-La-Reunion-du-Collectif-Pou-la-Verite_a26730.html ) regroupant quatre associations citoyennes. A 12h, des membres du collectif seront reçus par le sous-préfet en charge de la cohésion sociale et de la jeunesse, Richard-Daniel Boisson.
« Assez de contrats aidés qui servent juste à faire de nous des esclaves au service des représentants du peuple qui s’engraissent électoralement sur notre misère sociale », déclarait le collectif dans son appel au rassemblement. Jean-Alain Cadet, directeur de l’association citoyenne contre le chik, membre d’Europe Ecologie les Verts (EELV) et candidat aux cantonales, clarifie cette pensée : « En métropole les contrats aidés peuvent aller de six à 60 mois et de 22 à 35 heures par semaine, mais à la Réunion le préfet décide une durée maximum de six mois non-renouvelable et de seulement 22 heures par semaine ».
Pour lutter contre cette « application locale des contrats aidés par le préfet », étaient présents ce matin plusieurs membres d’EELV comme Yvette Duchemann et Vanessa Miranville, elles-aussi candidates aux cantonales.