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Le clan des Siciliens : de l’amour à la haine…et une enfant en otage, comme d’hab !

Correctionnelle Sud – Mardi 8 août 2017 Quand on voit les protagonistes à la barre du tribunal, on a du mal à y croire ! La victime, appelons-le Paulot, est in ti moune faille-faille, à peine 1m50 avec les talons. En face, ses agresseurs : son ex, Lolita, belle jeune femme plus grande que lui ; le père […]

Ecrit par Jules Bénard – le mardi 08 août 2017 à 17H31

Correctionnelle Sud – Mardi 8 août 2017

Quand on voit les protagonistes à la barre du tribunal, on a du mal à y croire !

La victime, appelons-le Paulot, est in ti moune faille-faille, à peine 1m50 avec les talons. En face, ses agresseurs : son ex, Lolita, belle jeune femme plus grande que lui ; le père de la fille, Giacomo, 1m85 au bas mot ; et le frère d’icelle, Sancho, un baraqué de 2m05, excusez du peu, avec des épaules de débardeur portuaire et des biceps comme des jambons.

Nous ne donnerons aucun nom car il y a une malheureuse mineure en cause et nous ne voudrions pas que plus tard, tombant sur cet article, elle prenne son papa pour un salaud. Ce qui n’est pas le cas mais une mauvaise réputation, c’est vite emballé !

Plaintes abusives pour atteintes sexuelles sur mineure

L’affaire est très simple au départ. Paulot et Amélia s’aimaient et ont cessé de s’aimer. Au bout de quatre ans. C’est des choses qui arrivent. Mais il y a leur fille et c’est là que ça se gâte. Manifestement, Amélia ne tient pas du tout à ce que le papa ait un droit de visite pour sa fille qui l’aime et qu’il aime.

Alors, la maman, confortée par son papa et son frère, vont assommer les gendarmes en déposant plainte sur plainte sous prétexte que le papa maudit aurait procédé à des attouchements sexuels sur sa fille. Toutes ces plaintes ont été classées sans suite mais ils n’en démordent pas malgré les remarques et documents fournis à l’audience.

Le jeune papa n’a, jusqu’ici, eu qu’une seule occasion de voir sa fille, et ce, malgré les injonctions du tribunal pour enfants intimant à la maman l’ordre de respecter le droit de garde, un week-end sur deux !

Il y a un de nos ségas qui dit : « Ah belle-mère, mêle pas là-dans don, ti fille là chaboule coups de galets ».

Là, c’est pas la belle-mère mais le beau-père… plus le frère. Ce frère qui, on l’apprend avec ébahissement au passage, ne connaît pas l’ex de sa sœur. Il ne l’a même jamais rencontré avant le piège. Il lui voue une haine farouche juste sur ce que sa sœur lui en a dit. Plus con tu meurs ! Avec la complicité agissante de la fille, ils vont attirer l’ex dans un véritable guet-apens !

« Ne me parle pas sinon je t’écrase ! »

Le 11 mars dernier, cette Lolita des coups fourrés invite son ex à venir chez elle pour voir leur fille et discuter d’une situation qui n’a fait qu’envenimer au fil du temps. Confiant, il y va.

Sur place, elle l’invite à entrer et aller voir leur fille à l’étage. Il entre, elle le suit et verrouille la porte derrière eux. A l’étage, au lieu de sa fille qui n’est pas là, il se voit coincé par le papa et le frère. Il veut s’en aller mais le papa le saisit au bras et l’en empêche.

Le frère ? « Ne me parle pas, lance-t-il au jeune homme, sinon je t’écrase ! » Gentil, non ?

A force de se démener, le jeune papa parvient à s’enfuir… après avoir failli chuter par-dessus la rambarde.

A la barre, le trio infernal nie tout et le reste. Piège ? Mais ça va pas non ? Guet-apens ? De quoi on cause là ? La fille nie farouchement avoir menacé le jeune papa de ne pas voir sa fille s’il n’entrait pas. « J’ai dit ça, moi ? »

Ils ricanent en attendant leur jugement !

Les trois accusés s’embrouillent, s’empêtrent, s’enlisent dans leurs balbutiements et contradictions. Le père et sa fille en viennent même à s’auto-accuser d’avoir concocté ce piège grossier. C’est beau, la solidarité familiale, hein ?

La procureur Gauvin a mis en avant le fait que la jeune Lolita s’est offerte comme appât pour attirer son ex dans un piège. Elle a aussi mis en exergue le véritable mépris que les trois accusés montraient envers le jeune homme. Les termes « d’immature débile » sont les mots les plus doux qu’ils ont eu à son encontre.

Me Albon a beau être un plaideur hors pair, il est vain de lutter contre l’inéluctable. Malgré le fait souligné par lui qu’un classement sans suite n’est pas un jugement, et qu’une affaire peut être relancée (les accusations d’atteinte sexuelle non prouvées !), les trois accusés ont écopé d’un mois chacun avec mise à l’épreuve pendant cinq ans. Plus 500 euros au titre de préjudice moral.

Ce qu’il en ressort ? C’est le triste fait qu’une gamine, une fois encore, est placée entre le marteau et l’enclume et ça, c’est révoltant. La fille ? Le papa ? le frère ? Pas très concernés ; en attendant le jugement, ils rigolaient et se montraient des textos apparemment plus importants que le psychisme foutu d’une malheureuse gamine.

Je n’ai pas dit que ça les faisait péter de rire… même s’ils viennent de Carcassonne.

 

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