L’homme ne serait-il pas en train de devenir le meilleur ennemi de l’animal ? « Nou adore zanimo. » C’est bien connu ! Des fois pou fait plaisir marmaille. Zanimo parfois acheté à prix d’or sous cloche, au lieu d’adopter dans un refuge. Et puis, l’animal grandit, grossit, i mange trop, i écoute pas. La stérilisation (si on y pense) i coûte trop cher. La chatte, portée sur portée, ne sait plus où elle habite. Des meutes de chiens affamés, squelettiques, estropiés, errent ici et là, abandonnés par leur meilleur Ami. Quand des bénévoles se dévouent corps et âme pour en sauver quelques-uns de leur vie d’errance, au lieu de les aider, on leur envoie des gardes armées jusqu’aux dents. Pourquoi pas le GIPN ? Contre des chiens ? Est-ce bien raisonnable ? « Vos papiers, svp ? » « Mais, nous avons notre carte d’identité ! » « Circulez, y a rien à voir ! Tous à l’abattoir ! » Cela relèverait du mauvais gag, si la situation n’était pas aussi dramatique. On frôle ici le délit d’association de malfaiteurs, détournement de biens publics… Et la non assistance aux animaux en danger… ? Pendant ce temps, des NAC (nouveaux animaux de compagnie sont importés (iguanes, serpents…) au risque de se retrouver un jour dans la nature, pour les mêmes raisons que chiens et chats.
Grâce à la pétition de La Fondation 30 millions d’Amis, associée à des milliers de photos d’animaux d’hom-estiques publiées sur les réseaux sociaux, avec la mention « Nous ne sommes pas des meubles ! » les députés ont validé l’amendement, reconnaissant à l’animal un statut juridique d’être « vivant, doué de sensibilité ». Sensible à la joie, à la peine, à la souffrance liée à la maltraitance. La loi n’est pas encore adoptée au Parlement. La partie n’est donc pas gagnée. « Contactez rapidement votre député (e) ! », ajoute La Fondation. « On peut juger de la grandeur d’une nation, par la façon dont les animaux y sont traités. (Gandhi).
#Marieb