Polo rouge impeccable et pantalon noir, Kevin Minatchy, 32 ans, comparaissait ce vendredi matin au palais de justice de Champ Fleuri après plusieurs renvois. L'homme est visiblement très affecté par sa comparution.
Le chef exécutif du Dina Morgabine était poursuivi pour avoir entamé une relation sexuelle avec une de ses collègues dans une chambre de l’établissement dionysien en janvier 2021.
Le père de famille reconnaît qu’il y a eu un flirt avec la jeune femme consentante dans une chambre dans laquelle celle-ci avait passé la nuit afin de prendre son service à la première heure le lendemain. Par deux fois, il se serait rendu voir la plaignante et l’aurait forcée au baiser et à des attouchements sur la poitrine qu’elle ne souhaitait pas.
A l’audience, deux témoins sont venus aider le tribunal à décortiquer la personnalité de la victime restée en métropole. Des versions se sont opposées à son sujet, certains la présentant comme une fille « facile » à en juger par ses tenues vestimentaires.
"Est-on en 2023 encore obligé d’entendre ça ?", fustige la représentante de la société. "Une fille flirte avec ses collègues où est le problème ?", recadre Charlène Delmoitié.
Côté défense, tous les arguments classiques dans ce genre d’affaire où la parole de l’un est opposée à celle de l’autre y sont passés pour sauver l’honneur et la carrière du talentueux cuisinier : vengeance d’avoir perdu son poste, mensonge et jusqu’à la présomption de culpabilité dans la mouvance du mouvement #metoo. Le tout plaidé avec verve par Me Jean-Jacques Morel qui a renversé le tribunal.
Les déclarations constantes de la plaignante, le fait qu’elle se soit immédiatement confiée à un ami proche puis à sa supérieure hiérarchique n’ont pas convaincu les juges qui ont relaxé le prévenu "au bénéfice du doute".
Le chef réunionnais a versé des larmes de soulagement au prononcé de la décision.
Le parquet pourrait faire appel.
Le chef exécutif du Dina Morgabine était poursuivi pour avoir entamé une relation sexuelle avec une de ses collègues dans une chambre de l’établissement dionysien en janvier 2021.
Le père de famille reconnaît qu’il y a eu un flirt avec la jeune femme consentante dans une chambre dans laquelle celle-ci avait passé la nuit afin de prendre son service à la première heure le lendemain. Par deux fois, il se serait rendu voir la plaignante et l’aurait forcée au baiser et à des attouchements sur la poitrine qu’elle ne souhaitait pas.
A l’audience, deux témoins sont venus aider le tribunal à décortiquer la personnalité de la victime restée en métropole. Des versions se sont opposées à son sujet, certains la présentant comme une fille « facile » à en juger par ses tenues vestimentaires.
"Est-on en 2023 encore obligé d’entendre ça ?", fustige la représentante de la société. "Une fille flirte avec ses collègues où est le problème ?", recadre Charlène Delmoitié.
Côté défense, tous les arguments classiques dans ce genre d’affaire où la parole de l’un est opposée à celle de l’autre y sont passés pour sauver l’honneur et la carrière du talentueux cuisinier : vengeance d’avoir perdu son poste, mensonge et jusqu’à la présomption de culpabilité dans la mouvance du mouvement #metoo. Le tout plaidé avec verve par Me Jean-Jacques Morel qui a renversé le tribunal.
Les déclarations constantes de la plaignante, le fait qu’elle se soit immédiatement confiée à un ami proche puis à sa supérieure hiérarchique n’ont pas convaincu les juges qui ont relaxé le prévenu "au bénéfice du doute".
Le chef réunionnais a versé des larmes de soulagement au prononcé de la décision.
Le parquet pourrait faire appel.