"Au revoir, à samedi", lance le chauffeur du bus d’un collège de Sainte-Suzanne à la dernière passagère.
Jocelyn T., 34 ans, vient de faire une proposition sexuelle à Sofia* et s’imagine qu’elle est d’accord.
Jocelyn T., 34 ans, vient de faire une proposition sexuelle à Sofia* et s’imagine qu’elle est d’accord.
"Mon casque de moto était placé sur le tableau de bord. C’est elle qui est venue s’intéresser à moi", raconte le prévenu poursuivi pour corruption de mineur à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Sa façon d’envisager les faits n’est pas très crédible. De son côté la collégienne avait eu tellement peur face aux propositions du chauffeur qu’elle avait prétexté voir la voiture de sa mère avant la destination finale et était descendue en courant du véhicule terrorisée à l’idée d’être suivie.
"100% tort"
Placée en famille d’accueil à Sainte-Suzanne et revenant de ses cours, l’adolescente s’était retrouvée seule dans le bus. Le chauffeur lui avait demandé son numéro de téléphone et, devant son refus, lui avait donné le sien avant de lui faire des propositions et de lui donner un rendez-vous.
"Il est plus bête que méchant" avait témoigné son employeur dans le cadre de l’enquête menée suite à la plainte déposée par la victime.
Pas si sûr au vu du casier judiciaire du mis en cause : 17 mentions pour des vols, du recel et dernièrement, en 2021, pour des violences sur sa conjointe et sur un mineur. "Une malchance" pour l’intéressé. Un problème pour le tribunal soulignant que Jocelyn T. avait été incarcéré une année et était toujours sous le coup d’un sursis probatoire au moment des faits reprochés en février 2022.
Seul pour assurer sa défense, le trentenaire finit par reconnaître qu’il a "100% tort". Il est condamné à 6 mois ferme et ses 6 mois de sursis sont révoqués.
Le juge d’application des peines évaluera si cette peine pourra être aménagée. Il a interdiction d’exercer une activité en lien avec les mineurs pendant 5 ans et son nom est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Sa façon d’envisager les faits n’est pas très crédible. De son côté la collégienne avait eu tellement peur face aux propositions du chauffeur qu’elle avait prétexté voir la voiture de sa mère avant la destination finale et était descendue en courant du véhicule terrorisée à l’idée d’être suivie.
"100% tort"
Placée en famille d’accueil à Sainte-Suzanne et revenant de ses cours, l’adolescente s’était retrouvée seule dans le bus. Le chauffeur lui avait demandé son numéro de téléphone et, devant son refus, lui avait donné le sien avant de lui faire des propositions et de lui donner un rendez-vous.
"Il est plus bête que méchant" avait témoigné son employeur dans le cadre de l’enquête menée suite à la plainte déposée par la victime.
Pas si sûr au vu du casier judiciaire du mis en cause : 17 mentions pour des vols, du recel et dernièrement, en 2021, pour des violences sur sa conjointe et sur un mineur. "Une malchance" pour l’intéressé. Un problème pour le tribunal soulignant que Jocelyn T. avait été incarcéré une année et était toujours sous le coup d’un sursis probatoire au moment des faits reprochés en février 2022.
Seul pour assurer sa défense, le trentenaire finit par reconnaître qu’il a "100% tort". Il est condamné à 6 mois ferme et ses 6 mois de sursis sont révoqués.
Le juge d’application des peines évaluera si cette peine pourra être aménagée. Il a interdiction d’exercer une activité en lien avec les mineurs pendant 5 ans et son nom est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.