
Le 25 mai dernier, à Saint-Denis, un homme pénètre par effraction dans un local commercial du centre-ville. Les locaux étant équipés d'un système de surveillance, la police le voit grimper sur le balcon au premier étage et entrer par la fenêtre. C'est la propriétaire qui leur fournit les images lors de son dépôt de plainte le même jour, constatant que ses locaux ont été visités. Les images permettent également de faire une description précise de l'auteur. Comme l'indique la victime, rien n'a été volé, il n'y a que quelques dégâts matériels résultant de l'effraction. Si, une chose, il a mangé des bonbons réservés aux clients à l'accueil.
Il est identifié par une patrouille le lendemain, jeudi 26 mai, puis interpellé et placé en garde à vue. Compte tenu de son casier judiciaire, le parquet décide de le présenter devant un juge ce vendredi.
À la barre, le prévenu fait valoir son droit au silence et au passage, se fait recadrer par la jeune présidente sur sa façon de se tenir à la barre. Il reconnait les faits mais refuse de s'expliquer. Pour autant, lors de sa garde à vue, il a indiqué aux policiers qu'étant provisoirement dans la rue depuis quelques semaines, il a été pris d'un besoin urgent et s'est dit qu'entrer par effraction dans ce local - qui est en fait le cabinet de consultation d'une psychologue - était la meilleure solution.
Le prévenu n'a que trois condamnations à son casier mais plutôt lourdes car il a effectué pas moins de 6 ans de prison au total, pour un vol avec violence et un car-jacking, entre autres. La présidente évoque notamment une enfance difficile et l'existence de son fils qu'il n'a jamais vu et qu'il doit voir bientôt pour la première fois. Le prévenu fond en larmes à la barre.
La procureure estime qu'il n'est pas utile après six ans de prison de le remettre derrière les barreaux et requiert à ce titre une peine de 8 à 10 mois de prison dont 5 mois assortis d'un sursis probatoire mais ne demande pas de mandat de dépôt. Le tribunal, après délibération, estime que les justifications du prévenu sont farfelues mais indique tenir compte de sa situation personnelle et le condamne à 10 mois de prison entièrement assortis du sursis probatoire. "Nous vous donnons une dernière chance", conclut la magistrate.
Il est identifié par une patrouille le lendemain, jeudi 26 mai, puis interpellé et placé en garde à vue. Compte tenu de son casier judiciaire, le parquet décide de le présenter devant un juge ce vendredi.
À la barre, le prévenu fait valoir son droit au silence et au passage, se fait recadrer par la jeune présidente sur sa façon de se tenir à la barre. Il reconnait les faits mais refuse de s'expliquer. Pour autant, lors de sa garde à vue, il a indiqué aux policiers qu'étant provisoirement dans la rue depuis quelques semaines, il a été pris d'un besoin urgent et s'est dit qu'entrer par effraction dans ce local - qui est en fait le cabinet de consultation d'une psychologue - était la meilleure solution.
Le prévenu n'a que trois condamnations à son casier mais plutôt lourdes car il a effectué pas moins de 6 ans de prison au total, pour un vol avec violence et un car-jacking, entre autres. La présidente évoque notamment une enfance difficile et l'existence de son fils qu'il n'a jamais vu et qu'il doit voir bientôt pour la première fois. Le prévenu fond en larmes à la barre.
La procureure estime qu'il n'est pas utile après six ans de prison de le remettre derrière les barreaux et requiert à ce titre une peine de 8 à 10 mois de prison dont 5 mois assortis d'un sursis probatoire mais ne demande pas de mandat de dépôt. Le tribunal, après délibération, estime que les justifications du prévenu sont farfelues mais indique tenir compte de sa situation personnelle et le condamne à 10 mois de prison entièrement assortis du sursis probatoire. "Nous vous donnons une dernière chance", conclut la magistrate.