À l’occasion de l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion qui s’est tenue ce jeudi, les élus ont voté à l’unanimité le budget primitif de fonctionnement 2019 de la chambre consulaire qui s’élève à 32 518 900 €.
Malgré un contexte économique incertain, La CCIR a retrouvé un second souffle en ce début d’année avec une trésorerie de 25 millions d’euros et un résultat net de près de 15 millions d’euros. Les charges d’exploitation sont elles en baisse de près de trois millions d’euros par rapport à l’an dernier.
Ce BP s’inscrit dans la Convention d’objectifs et de moyens 2017-2021, « avec une réelle volonté d’engager de profondes économies de fonctionnement de l’institution » assure la CCIR, « tout en garantissant aux ressortissants un accompagnement à la hauteur de leurs attentes et confirme à la stratégie trajectoire TPE/PME définie par les élus ».
Pour cette année, la Chambre de commerce va être confrontée à une baisse de la taxe pour frais de chambre (TFC) de l’ordre de 12%, soit une perte nette avoisinant les 500 000 euros, mais également à l’entrée en vigueur de la réforme de l’apprentissage.
Sur ce point, la CCIR devra redéployer son offre de formation en baissant d’une part le budget alloué à ce secteur de 8% mais également, en revoyant la répartition de ses structures de formation à travers l’île. Ainsi, pour réaliser des « économies d’échelle », la décision a été prise par les élus de transférer les activités de l’École supérieure régionale du numérique de Saint-André et du centre de formation de Saint-Benoît sur le Pôle de formation Nord à compter du second semestre 2019. Les activités du Centhor du Campus Pro à St-Pierre vont être rapatriées sur le Centhor Ouest. L’arrêt de la gestion de la restauration du Campus Pro a aussi été décidée.
Avec ces mesures, la CCIR planche sur une baisse des charges externes de 5% et de la masse salariale de 6%.
Outre ces restructurations, la Chambre mise également sur la poursuite de la cession du foncier de la ZIC du Port, où près de 15 millions d’euros sont attendus, mais aussi sur le lancement de projets immobiliers pour générer de nouveaux revenus locatifs, comme à Saint-Denis ou à Saint-Pierre.