Ce mercredi, le gouvernement a publié ses prévisions de trajectoires de dépenses pour l’ensemble de ses missions budgétaires.
La mission Outre-mer sera amputée de 100 millions d’euros sur les exercices budgétaires 2020, 2021 et 2022.
Cette publication vient brouiller le message qu’a tenté de faire passer, pas plus tard que la semaine dernière, le président de la République. Le lundi 8 juillet, dans les jardins de l’hôtel de Montmorin, siège du ministère des Outre-mer, Emmanuel Macron affirmait qu’"On ne fait pas d’économies sur les outre-mer", lors de son discours devançant les signatures des contrats de convergence et de transformation (CCT) des Outre-mer.
La mission Outre-mer sera amputée de 100 millions d’euros sur les exercices budgétaires 2020, 2021 et 2022.
Cette publication vient brouiller le message qu’a tenté de faire passer, pas plus tard que la semaine dernière, le président de la République. Le lundi 8 juillet, dans les jardins de l’hôtel de Montmorin, siège du ministère des Outre-mer, Emmanuel Macron affirmait qu’"On ne fait pas d’économies sur les outre-mer", lors de son discours devançant les signatures des contrats de convergence et de transformation (CCT) des Outre-mer.
Si cette planification sur les trois prochaines années donne un indice sur l’intention du gouvernement en matières d’économies, il faudra attendre la publication du document de politique transversale outre-mer pour connaître le détail des dépenses prévisionnelles des autres ministères en faveur des Outre-mer.
Ainsi, déjà lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2019, la publication de ce document avait provoqué de vives tensions à l’Assemblée nationale puisque malgré des crédits du ministère des Outre-mer en hausse apparente du fait de la suppression de niches fiscales ultramarines, le document de politique transversale avait montré une baisse des dépenses totales de l’Etat dans la plupart des territoires.
Il n’est donc pas certain que le discours du Premier Ministre ce même 8 juillet, estimant que l’effort envers les Outre-mer n’était pas l’apanage du ministère dédié, suffise à rassurer l’ensemble des parlementaires ultra-marins.
Au-delà du prisme Outre-mer, les quatre seules autres missions qui subiront des économies sont celles de l’Action et des comptes publics (-400 millions), l’Agriculture et alimentation (-140 M), l’Audiovisuel public (-180 M), et la mission "Cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales" (-810 M) sur cette même période 2020-2022.
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9 juillet à Paris : Contrat de convergence: 398 millions d'euros de crédits accordés à La Réunion
Ainsi, déjà lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2019, la publication de ce document avait provoqué de vives tensions à l’Assemblée nationale puisque malgré des crédits du ministère des Outre-mer en hausse apparente du fait de la suppression de niches fiscales ultramarines, le document de politique transversale avait montré une baisse des dépenses totales de l’Etat dans la plupart des territoires.
Il n’est donc pas certain que le discours du Premier Ministre ce même 8 juillet, estimant que l’effort envers les Outre-mer n’était pas l’apanage du ministère dédié, suffise à rassurer l’ensemble des parlementaires ultra-marins.
Au-delà du prisme Outre-mer, les quatre seules autres missions qui subiront des économies sont celles de l’Action et des comptes publics (-400 millions), l’Agriculture et alimentation (-140 M), l’Audiovisuel public (-180 M), et la mission "Cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales" (-810 M) sur cette même période 2020-2022.
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