
Condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2017, Rachid S. avait été rejugé en appel à sa demande en 2019. Le 30 août, une peine de 25 ans de réclusion avait été prononcée à son encontre et cette affaire particulièrement sordide semblait close.
Mais, estimant que "l'oralité des débats n'avait pas été respectée", son avocat de l'époque, Me Jean-Christophe Molière, s'était pourvu en cassation et avait obtenu gain de cause. La décision de la cour d'assises avait été cassée.
Rachid S., 47 ans est rejugé devant un jury populaire. Son procès débute ce mercredi matin et doit durer trois jours.
La liste des faits qui lui sont reprochés est insoutenable tant il aurait fait subir de sévices à sa compagne et mère de deux de ses huit enfants. D'autant plus insupportable que l'accusé a toujours nié tout ce qui lui est reproché, incriminant sans relâche la victime.
Le 11 janvier 2015, celle-ci avait enfin dénoncé les graves violences physiques qu'elle avait supportées pendant plusieurs années. Et pour ne citer que ce qui venait de se produire quelques jours auparavant, la malheureuse, contrainte de se mettre nue et à genoux, aurait reçu un coup de poignard dans la main. Puis, le bourreau se serait assis sur un radiateur électrique posé sur son dos et lui aurait sauté dessus avant de la menacer de l'électrocuter et d'uriner sur elle. Le chien du couple avait été forcé à lécher les plaies saignantes de sa maitresse sous la contrainte. Rachid S. était, ce jour là, une fois de plus alcoolisé. Il s'était assoupi après ses actes de torture et de barbarie, ce qui avait permis à sa compagne de s'enfuir chez des voisins.
Des violences régulières depuis huit ans
Malgré sa peur, elle avait rapporté les violences régulières dont elle faisait l'objet depuis huit ans, en métropole et dans différents endroits dans lesquels le couple avait vécu. Des coups qui avaient laissé de nombreuses traces indélébiles : des plaies aux oreilles, des cicatrices sur le dos laissées suite à des agressions à l'arme blanche ou à l'aide d'ustensiles de cuisine ou de jets de cailloux. Les blessures avaient échappé au corps médical car la trentenaire vivait isolée, soignée par Rachid S. lui-même à l'aide de fils de couture ou de colle.
Comme si ces actes de torture et de barbarie n'étaient pas suffisants, Rachid S. est également accusé de plusieurs viols sous la menace d'un couteau. Sa compagne a rapporté des pratiques sexuelles déviantes qui lui étaient imposées, dont de la zoophilie.
Les explications de l'accusé concernant cet ensemble de faits ont, lors de ces deux procès, été aussi farfelues qu'improbables.
Le procès qui débute ce mercredi matin doit durer trois jours. Le verdict est attendu vendredi. Rachid S. encourt 30 ans de réclusion criminelle.
Mais, estimant que "l'oralité des débats n'avait pas été respectée", son avocat de l'époque, Me Jean-Christophe Molière, s'était pourvu en cassation et avait obtenu gain de cause. La décision de la cour d'assises avait été cassée.
Rachid S., 47 ans est rejugé devant un jury populaire. Son procès débute ce mercredi matin et doit durer trois jours.
La liste des faits qui lui sont reprochés est insoutenable tant il aurait fait subir de sévices à sa compagne et mère de deux de ses huit enfants. D'autant plus insupportable que l'accusé a toujours nié tout ce qui lui est reproché, incriminant sans relâche la victime.
Le 11 janvier 2015, celle-ci avait enfin dénoncé les graves violences physiques qu'elle avait supportées pendant plusieurs années. Et pour ne citer que ce qui venait de se produire quelques jours auparavant, la malheureuse, contrainte de se mettre nue et à genoux, aurait reçu un coup de poignard dans la main. Puis, le bourreau se serait assis sur un radiateur électrique posé sur son dos et lui aurait sauté dessus avant de la menacer de l'électrocuter et d'uriner sur elle. Le chien du couple avait été forcé à lécher les plaies saignantes de sa maitresse sous la contrainte. Rachid S. était, ce jour là, une fois de plus alcoolisé. Il s'était assoupi après ses actes de torture et de barbarie, ce qui avait permis à sa compagne de s'enfuir chez des voisins.
Des violences régulières depuis huit ans
Malgré sa peur, elle avait rapporté les violences régulières dont elle faisait l'objet depuis huit ans, en métropole et dans différents endroits dans lesquels le couple avait vécu. Des coups qui avaient laissé de nombreuses traces indélébiles : des plaies aux oreilles, des cicatrices sur le dos laissées suite à des agressions à l'arme blanche ou à l'aide d'ustensiles de cuisine ou de jets de cailloux. Les blessures avaient échappé au corps médical car la trentenaire vivait isolée, soignée par Rachid S. lui-même à l'aide de fils de couture ou de colle.
Comme si ces actes de torture et de barbarie n'étaient pas suffisants, Rachid S. est également accusé de plusieurs viols sous la menace d'un couteau. Sa compagne a rapporté des pratiques sexuelles déviantes qui lui étaient imposées, dont de la zoophilie.
Les explications de l'accusé concernant cet ensemble de faits ont, lors de ces deux procès, été aussi farfelues qu'improbables.
Le procès qui débute ce mercredi matin doit durer trois jours. Le verdict est attendu vendredi. Rachid S. encourt 30 ans de réclusion criminelle.