En cause, selon Barbara Demeneix, chercheuse au C.N.R.S., les perturbateurs endocriniens, molécules chimiques qui perturbent le fonctionnement de la thyroïde et sont présentes dans les pesticides, les cosmétiques, les plastiques, etc.
Cette information ne m’aurait sans doute pas inquiété si je n’avais croisé sur mon chemin un ennemi aussi sournois que silencieux : Et vous‐mêmes qui lisez en ce moment ce billet, comme moi, vous êtes régulièrement confrontés à ce nouvel occupant de nos trottoirs et de nos chemins. Par ailleurs déjà abondamment souillés de détritus de toutes sortes. La baisse du Q.I. sur laquelle nous alertait le documentaire aurait‐elle atteint des proportions insoupçonnées ?
L’épidémie, dont aucun média mainstream ne parle (que veut‐on nous cacher ?) serait d’une ampleur inégalée et toucherait (selon certaines informations ultrasecrètes) tous les pays du monde. Seul le magazine Sciences Humaines a, courageusement, brisé l’omerta : son numéro de décembre 2020 consacre un dossier très documenté à ce mal terrible dont nous mesurons encore mal les effets destructeurs, faute d’une recherche scientifique avancée : la connerie !
Pourtant, certains lanceurs d’alerte tentent, depuis des années, de nous faire prendre conscience du danger en pointant du doigt tous les makottes de l’île. Mais leur nombre, loin de diminuer, semble croître, de manière exponentielle, donnant ainsi raison au fameux théorème de Michel Colucci : « Chaque année il y a de plus en plus de cons, mais cette année j’ai l’impression que les cons de l’année prochaine sont déjà là. »
Certes, on passe tous, un jour ou l’autre, pour un crétin aux yeux de quelqu’un d’autre. L’important est d’en avoir conscience. Mais il convient de distinguer l’intermittent de la crétinerie qui, par mégarde, inadvertance, étourderie, commet un acte qu’il regrettera. Et le con majuscule : celui qui gare sa voiture sur les trottoirs, les passages piétons ou les places pour handicapés ; celui qui a la délicatesse, en passant sous vos fenêtres, de vous faire partager ses goûts musicaux à plus de 85 décibels ; celui qui, Médor au bout de la laisse, confond trottoir et déféquodrome… Et chacun d’entre vous pourrait enrichir la liste avec tous les cons majuscules croisés sur votre route professionnelle, amicale, familiale…
En attendant qu’une chaire de connologie voit le jour, au Collège de France ou ailleurs, méditons cette pensée de l’irremplaçable Lino Ventura (et de Michel Audiard) : « les cons, çà ose tout, c’est même à çà qu’on les reconnaît. »
Dernière minute : la presse nous apprend qu’un cluster a été identifié à la rivière Langevin, au grand dam des riverains. Affaire à suivre !