
télévisé de 19h. Nous y apprenions qu’en 2021, 72.600 Réunionnais avaient retrouvé du travail. Soit 7600 de plus qu’en 2020.
Une bonne nouvelle dont on ne peut que se féliciter. Pour les personnes concernées tout d’abord. Pour l’économie réunionnaise en second lieu.
Le reportage soulignait, néanmoins, que dans notre département, le déficit de compétences était dix fois plus élevé qu’en France hexagonale. Notamment dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, du transport, du commerce, du bâtiment et de l’action sociale.
Face à cette situation, Pôle Emploi a sa solution :
« Il s’agit, avec ces entreprises [celles des secteurs d’activités concernés, voir ci-dessus] de réfléchir à différentes dispositions pour leur permettre, soit de baisser leurs exigences en matière de compétences, soit de proposer des formations pendant l’intégration de la personne, directement en entreprise, soit encore de revisiter les conditions salariales, les conditions de travail que l’entreprise propose, pour avoir, une chance, effectivement, de disposer de profils qui correspondent à ses besoins. »
Je suis d’accord avec 90% de cette déclaration. Mais les 10% restants sont quelque peu… disons… surprenants. Rien ne vous frappe, surprend, choque, scandalise peut-être, dans les propos ci-dessus ?
Pour répondre au déficit de compétences, Pôle Emploi ne trouve rien de mieux que de BAISSER LES EXIGENCES DES ENTREPRISES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES. Étonnant, non !
Vous avez besoin de recruter un réceptionniste parlant anglais, allemand, espagnol ? Nous n’en avons pas sous la main. Mais un réceptionniste suffisamment bavard devrait faire l’affaire, non ?
Vous cherchez un carreleur-mosaïste ? Et pourquoi n’embaucheriez-vous pas un conducteur d’engins ? Nous en avons un de très compétent à vous proposer.
Au-delà de la plaisanterie, on peut s’interroger sur la manière dont Pôle Emploi envisage sa responsabilité sociétale. Outre l’indemnisation des allocataires, cet organisme a - si j’en crois le site “pole-emploi.org” - pour vocation d’accompagner les demandeurs d’emploi. Ce qui signifie, selon moi, permettre une montée en qualification et en compétence. En aucun cas un moins-disant professionnel !
Alors, mesdames, messieurs de Pôle Emploi, plutôt que de baisser le niveau d’exigence (l’Éducation nationale l’a fait, avec la remarquable réussite que chacun constate aujourd’hui), aidez nos jeunes et moins jeunes à acquérir davantage de savoir-faire, d’aptitudes, d’expérience. C’est à cette condition, dans un partenariat gagnant-gagnant, que nous sortirons en fin de la boucle infernale du chômage de masse et du mal développement.
Une bonne nouvelle dont on ne peut que se féliciter. Pour les personnes concernées tout d’abord. Pour l’économie réunionnaise en second lieu.
Le reportage soulignait, néanmoins, que dans notre département, le déficit de compétences était dix fois plus élevé qu’en France hexagonale. Notamment dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, du transport, du commerce, du bâtiment et de l’action sociale.
Face à cette situation, Pôle Emploi a sa solution :
« Il s’agit, avec ces entreprises [celles des secteurs d’activités concernés, voir ci-dessus] de réfléchir à différentes dispositions pour leur permettre, soit de baisser leurs exigences en matière de compétences, soit de proposer des formations pendant l’intégration de la personne, directement en entreprise, soit encore de revisiter les conditions salariales, les conditions de travail que l’entreprise propose, pour avoir, une chance, effectivement, de disposer de profils qui correspondent à ses besoins. »
Je suis d’accord avec 90% de cette déclaration. Mais les 10% restants sont quelque peu… disons… surprenants. Rien ne vous frappe, surprend, choque, scandalise peut-être, dans les propos ci-dessus ?
Pour répondre au déficit de compétences, Pôle Emploi ne trouve rien de mieux que de BAISSER LES EXIGENCES DES ENTREPRISES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES. Étonnant, non !
Vous avez besoin de recruter un réceptionniste parlant anglais, allemand, espagnol ? Nous n’en avons pas sous la main. Mais un réceptionniste suffisamment bavard devrait faire l’affaire, non ?
Vous cherchez un carreleur-mosaïste ? Et pourquoi n’embaucheriez-vous pas un conducteur d’engins ? Nous en avons un de très compétent à vous proposer.
Au-delà de la plaisanterie, on peut s’interroger sur la manière dont Pôle Emploi envisage sa responsabilité sociétale. Outre l’indemnisation des allocataires, cet organisme a - si j’en crois le site “pole-emploi.org” - pour vocation d’accompagner les demandeurs d’emploi. Ce qui signifie, selon moi, permettre une montée en qualification et en compétence. En aucun cas un moins-disant professionnel !
Alors, mesdames, messieurs de Pôle Emploi, plutôt que de baisser le niveau d’exigence (l’Éducation nationale l’a fait, avec la remarquable réussite que chacun constate aujourd’hui), aidez nos jeunes et moins jeunes à acquérir davantage de savoir-faire, d’aptitudes, d’expérience. C’est à cette condition, dans un partenariat gagnant-gagnant, que nous sortirons en fin de la boucle infernale du chômage de masse et du mal développement.