Revenir à la rubrique : Océan Indien

Le bâtonnier de Mayotte soupçonné d’agression sexuelle sur un client

  Le bâtonnier de Mayotte, Me Emmanuel Pertusa, a été placé en garde à vue, hier, à la gendarmerie de Mamoudzou. Selon le Journal de l’île, une plainte a été déposée contre lui à la fin de l’année 2010. Un clandestin comorien, ancien client de l’avocat, dit avoir été victime d’attouchements sexuels, Me Perusa profitant […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 15 juin 2011 à 10H46

 

Le bâtonnier de Mayotte, Me Emmanuel Pertusa, a été placé en garde à vue, hier, à la gendarmerie de Mamoudzou. Selon le Journal de l’île, une plainte a été déposée contre lui à la fin de l’année 2010. Un clandestin comorien, ancien client de l’avocat, dit avoir été victime d’attouchements sexuels, Me Perusa profitant de sa faiblesse pour abuser de lui.

Cette nouvelle a évidemment résonné comme un coup de tonerre dans le milieu judiciaire mahorais. Le procureur de Mayotte a d’ailleurs confié l’enquête à la justice réunionnaise et c’est le parquet de Saint-Denis qui a hérité du dossier. Richard Bometon, le procureur de Saint-Denis, s’est donc rendu à Mayotte pour mener les premières investigations. Des perquisitions ont déjà eu lieu au domicile et sur le lieu de travail de l’accusé.

Me Emmanuel Pertusa a été élu à la tête du barreau de Mayotte le 29 octobre 2010. Début 2011, un article de Denis Herrmann dans "Les Nouvelles de Mayotte" et intitulé "Un barreau complètement tordu" avait déjà mis en cause la moralité de l’avocat.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les tests rapides de détection du choléra autorisés à Mayotte

Un arrêté du ministère de la santé en date du 19 mars autorise désormais l’utilisation de tests rapides d’orientation diagnostique du choléra à Mayotte. Ces tests rapides ne pourront être réalisés qu’avec le consentement des personnes ciblées. L’archipel de Mayotte est en émoi depuis l’annonce mardi d’un premier cas de choléra importé des Comores.

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.