Le bâtonnier d’Ajaccio, Me Dominique Ferrari, est entendu ce jeudi au pôle antiterroriste de Paris dans l’enquête sur les attentats contre des gendarmes en décembre 2013. L’homme de loi pourrait être mis en examen dans cette affaire.
Dominique Ferrari et trois autres personnes ont été placées en garde à vue depuis lundi et sont soupçonnés d’être liées à la mouvance nationaliste corse.
Pour rappel, le 5 décembre 2013, les casernes de gendarmerie d’Ajaccio et de Bastia avaient été la cible d’attaques à la roquette anti-char.
À la suite de ces attaques, les gendarmes ont découvert un arsenal stocké dans un garage loué au nom de la sœur du bâtonnier. Sur une des armes, les forces de l’ordre avaient relevé les empreintes d’un des hommes arrêtés.