Dans le cadre de la réforme des modalités d'entrée dans les instituts de formation en soin infirmiers - dont le concours d'entrée sera supprimé dès 2019 - le pré-requis du baccalauréat ne sera plus obligatoire pour certains candidats infirmiers, révèle le Journal International de la Médecine.
En effet, les candidats relevant de la formation professionnelle n'auront plus l'obligation d'en être titulaire, mais les non bacheliers auront des épreuves supplémentaires à passer. Par ailleurs, les étudiants issus de la formation professionnelle continue devront représenter "au minimum 33 %" de l’effectif total.
Tuer la qualité des soins
Une mesure qui n'a pas manqué de faire réagir la FNI (Fédération nationale des infirmiers), qui dénonce "une volonté politique de bloquer la progression de la profession" et s'indigne : "À travers cette évolution des modalités d’entrée dans la profession, le gouvernement adresse un signal très négatif aux infirmiers : il leur signifie qu’il veut en faire les 'soutiers' du système de santé. Et demain, il risque d’y avoir une pléthore d’infirmiers qui auront un diplôme dévalorisé, ce qui les exposera au risque de ne pas trouver de débouché professionnel".
Qualifiant la mesure de "démagogique", la Fédération fustige : "On voudrait tuer la qualité des soins qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La FNI se refuse à voir le diplôme d’État d’infirmier ainsi foulé au pied par un gouvernement de plus en plus déconnecté des réalités".
En effet, les candidats relevant de la formation professionnelle n'auront plus l'obligation d'en être titulaire, mais les non bacheliers auront des épreuves supplémentaires à passer. Par ailleurs, les étudiants issus de la formation professionnelle continue devront représenter "au minimum 33 %" de l’effectif total.
Tuer la qualité des soins
Une mesure qui n'a pas manqué de faire réagir la FNI (Fédération nationale des infirmiers), qui dénonce "une volonté politique de bloquer la progression de la profession" et s'indigne : "À travers cette évolution des modalités d’entrée dans la profession, le gouvernement adresse un signal très négatif aux infirmiers : il leur signifie qu’il veut en faire les 'soutiers' du système de santé. Et demain, il risque d’y avoir une pléthore d’infirmiers qui auront un diplôme dévalorisé, ce qui les exposera au risque de ne pas trouver de débouché professionnel".
Qualifiant la mesure de "démagogique", la Fédération fustige : "On voudrait tuer la qualité des soins qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La FNI se refuse à voir le diplôme d’État d’infirmier ainsi foulé au pied par un gouvernement de plus en plus déconnecté des réalités".