Le Saint-Siège mise sur la transparence. Après des années de silence sur les actes et sévices commis par ses propres membres, le Vatican organise à partir de ce lundi 7 février un symposium (congrès) sur les abus sexuels dans l’Eglise. Une petite révolution et surtout une façon de demander pardon aux victimes. Mardi une cérémonie sera d’ailleurs organise en ce sens.
Le Vatican joue donc la carte de l’ouverture pour ce symposium historique même si les journalistes ne sont pas invités à assister au débat. En collaboration avec l’Université grégorienne des Jésuites, le secrétairerie d’Etat n’avait jamais organisé une réunion de cette envergure.
Les évêques de 110 pays du monde entier devront réfléchir sur le thème central, les abus sexuels commis par des prêtres et religieux, afin de mettre en place une politique d’action basée sur une stratégie positionnée en trois axes: améliorer la détection et la mise à l’écart des coupables, la lutte de tous les acteurs de l’Eglise contre ce fléau et enfin offrir toute l’attention nécessaire aux victimes de ce calvaire.
La dénonciation des religieux suspects à la police sera à l’ordre du jour, même si elle est déjà obligatoire en France et aux Etats-Unis. En Italie, ce n’est pas le cas…