Venus trouver refuge à la Réunion il y a bientôt 3 ans, T. et sa famille ne cessent de dénoncer les graves violations des droits de l’homme perpétrées par le régime communiste chinois sur son propre peuple.
Depuis avril 2020, T. était présent quotidiennement dans la rue Maréchal Leclerc à St-Denis pour dénoncer les crimes perpétrés par le PCC sur les pratiquants de Falun Gong, les Tibétains, les Ouïghours, les chrétiens et d’autres groupes persécutés en Chine. Depuis peu, il a installé son stand d’information et de pétitions dans le centre-ville du Tampon.
Vendredi 13 janvier entre 11h et 13h, il a été victime d’agression et d’intimidation.
Alors qu’il exposait la persécution du Falun Gong en Chine, les tortures et les prélèvements d’organes forcés sur les pratiquants de Falun Gong chinois, un homme âgé de plus de 65 ans, qui visiblement n’a pas apprécié les informations exposées, est descendu de sa voiture et a donné des coups de pieds dans le stand de photos de T. Il a mis tout le stand à terre, a insulté, menacé et maudit T. et sa famille. Il a ensuite tenté de lui porter des coups de poing au visage. T. a pu éviter les coups et rester pacifique, mais craint des représailles, notamment sur sa famille.
T. et sa famille ont fui la Chine, leur pays d’origine, de crainte d’être emprisonnés et torturés. Pour quelles raisons sont-ils persécutés? Ils pratiquent la discipline traditionnelle chinoise Falun Gong qui consiste en des exercices d’étirements et de méditation ainsi qu’un enseignement spirituel basé sur les principes Authenticité, Bonté, Patience.
Or en 1999, les citoyens chinois qui pratiquaient le Falun Gong étaient devenus plus nombreux que les membres du parti communiste chinois et dépassaient le nombre de 70 millions. Devenu hostile à cette discipline qui prenait trop d’ampleur, le PCC a lancé une campagne d’éradication du Falun Gong qui se traduit par des diffamations, dénonciations, emprisonnements, mauvais traitements et prélèvements d’organes forcés. Cette répression perdure encore actuellement dans toute la Chine faisant d’innombrables victimes.
C’est la 2e fois que T. est la cible d’agresseurs qui cherchent à l’intimider et le menacer ainsi que sa famille. En 2020, alors qu’ils n’avaient pas encore obtenu le statut de réfugiés, deux ressortissants chinois de la réunion l’avaient pris à parti et menacé, lui et sa famille.
Alors qu’il dénonce les tortures et la persécution qu’il a dû fuir dans son pays d’origine, il est encore menacé et intimidé dans le pays où il a trouvé refuge.
Les soutiens du régime chinois à l’étranger sont de plus en plus audacieux et agressifs. Nous avons pu observer ce qui s’est passé il y a quelques semaines seulement à Londres quand les membres de l’ambassade chinoise de Londres ont traîné un manifestant à l’intérieur de l’ambassade pour le rouer de coups.
T. a décidé de porter plainte et de demander l’aide d’associations de défense des droits de l’homme.