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Le Tampon: Un « papa dépassé » attrape violemment et mord son bébé de 5 mois

Un jeune Tamponnais a ce jeudi été reconnu coupable de violences sur sa fille. Les faits remontent à 2018. Jérémie a failli à sa mission de père. Une nuit, pour laisser sa compagne se reposer, il décide de s’occuper seul de l’enfant. Il lui donne le biberon, la change, parvient à la rendormir mais au moment […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 29 novembre 2019 à 14H32

Un jeune Tamponnais a ce jeudi été reconnu coupable de violences sur sa fille. Les faits remontent à 2018. Jérémie a failli à sa mission de père. Une nuit, pour laisser sa compagne se reposer, il décide de s’occuper seul de l’enfant. Il lui donne le biberon, la change, parvient à la rendormir mais au moment de la déposer dans son berceau, l’enfant se réveille et pleure à nouveau. « Je l’ai pris fort du berceau à moi », a-t-il reconnu à la barre du tribunal correctionnel de St-Pierre. S’inspirant de vidéos de massage contre les coliques visionnées sur YouTube, le père l’a ensuite frottée et massée fort, trop fort et l’a mordue même. 

L’examen pratiqué sur l’enfant a révélé des hématomes, ecchymoses, érythèmes importants mais aussi deux fractures dorsales anciennes qui selon l’expert pourraient correspondre à de violentes compressions. Alors que l’enfant n’a que 5 mois, elle a déjà été hospitalisée deux fois pour des lésions traumatiques, a souligné le parquet. 

Jérémie, lui, ne reconnaît qu’un seul épisode de violence envers sa fille. « À cette époque, je me sentais mal et je n’arrivais pas à exprimer mon mal-être », a-t-il expliqué. Le jeune homme d’une vingtaine d’années, gagné par « un sentiment d’impuissance » a soutenu son avocate Me Marina Beaumont, a échoué deux fois au concours d’aide-soignant et quatre fois à son permis. « Les circonstances particulières n’excusent pas de ne pas jouer son rôle de père », a rétorqué pour la partie civile représentant l’Arajufa, Me Tina Diot. 

Aujourd’hui, l’enfant âgée de 2 ans vit encore avec ses deux parents. Jérémie suit des soins et sa compagne est à la recherche d’un emploi. 

Pour la procureur, Caroline Calbo, les faits sont caractérisés et aggravés par des violences commises, certes sans emprise de l’alcool ni de stupéfiant, mais bien sur un mineur par l’un de ses parents. En tenant compte de l’évolution du prévenu et de sa personnalité, 18 mois de sursis ont été requis à l’encontre du « père dépassé ». 

« Aujourd’hui l’enfant va bien » et un non-lieu a assistance éducative a été prononcé, a plaidé sa défense. « Je regrette tellement, j’aime ma fille de tout mon coeur », a ajouté Jérémie, en larmes. Le jeune père a finalement été condamné à 12 mois de sursis et à indemniser la partie civile, sa fille, de 4 000 euros.

 

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