L’affaire nous est révélée par le Journal de l’île dans son édition du jour. La clinique Durieux a vu l’Agence régionale de santé (ARS) lui retirer [son autorisation d’activité de traitement chirurgical de cancers digestifs]urlblank:https://www.clicanoo.re/node/566648 . La raison: l’établissement tamponnais n’a pas atteint le seuil réglementaire de 30 interventions par an.
La clinique Durieux proposait depuis novembre 2013 cette prestation à ses patients, à condition de respecter ce seuil de 30 interventions annuelles.
Or, selon les données issues des bases du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) auxquels le JIR a eu accès, sur les trois dernières années, la clinique Durieux a effectué une moyenne de cinq interventions annuelles. Ce PMSI permet de calculer l’activité des établissements hospitaliers pour calculer leurs allocations budgétaires.
L’ancien directeur de l’ARS-OI, François Maury, avait déjà alerté en juillet 2018 la clinique tamponnaise sur son non-respect du seuil d’activité minimal concernant les opérations chirurgicales des cancers digestifs. Ne recevant aucune réponse de la part de la part de la clinique, l’organisme de santé décide de suspendre temporairement son activité de soins de traitement du cancer digestif. Cette décision a été définitivement entérinée le 31 janvier dernier par la nouvelle directrice de l’ARS, Martine Ladoucette.
La clinique Durieux a jusqu’à fin mars 2019 pour déposer un recours gracieux auprès de cette dernière ou un recours hiérarchique auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, termine le média.