
Eddy et sa compagne se sont rencontrés à l’adolescence. Après 14 ans de vie commune et cinq enfants, leur relation est aujourd’hui réduite à l’alcool et aux épisodes de violences.
Victimes collatérales de leurs alcoolisations massives, les enfants ont été placés en foyer d’accueil avant de regagner leur maison en décembre dernier. "Maman boit du vin, papa du cognac. Quand, il y a de l’alcool, ça se passe pas bien", confie l’aînée de fratrie, âgé de 13 ans, aux services sociaux.
Après une cure de désintoxication, le père replonge dans son alcoolisme chronique, en janvier. De nouveau, les cris résonnent dans la maisonnée. Et les violences conjugales se font de plus en plus fréquentes.
Le 2 juillet dernier, lors de l’anniversaire de l’aînée, la fête vire au cauchemar. Le géniteur s’empare d’un couteau et menace sa belle-sœur.
Appelés sur les lieux, les gendarmes interpellent l’excité. La compagne, elle, livrera aux enquêteurs sa parole de femme blessée dans sa chair. Au total, 5 certificats attestent de ses nombreuses agressions.
Ce vendredi, lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, l’individu aux larges épaules reconnaît sans détour sa culpabilité avant de formuler ses regrets. "Je veux être un bon parent pour mes enfants, car j’ai moi-même été placé quand j’étais petit. J’ai commencé à boire de l’alcool quand j’avais 13 ans", explique-t-il dans le prétoire.
Dans la salle d’audience, sa compagne emmitouflée dans une fine doudoune ne souhaite pas se constituer partie civile. Le couple entend même reprendre le cours de leur histoire d’amour.
Une histoire qui sera mise à mal pendant cinq mois par le tribunal. À l’issue de son procès, le compagnon a regagné sa cellule de la Cayenne.
Victimes collatérales de leurs alcoolisations massives, les enfants ont été placés en foyer d’accueil avant de regagner leur maison en décembre dernier. "Maman boit du vin, papa du cognac. Quand, il y a de l’alcool, ça se passe pas bien", confie l’aînée de fratrie, âgé de 13 ans, aux services sociaux.
Après une cure de désintoxication, le père replonge dans son alcoolisme chronique, en janvier. De nouveau, les cris résonnent dans la maisonnée. Et les violences conjugales se font de plus en plus fréquentes.
Le 2 juillet dernier, lors de l’anniversaire de l’aînée, la fête vire au cauchemar. Le géniteur s’empare d’un couteau et menace sa belle-sœur.
Appelés sur les lieux, les gendarmes interpellent l’excité. La compagne, elle, livrera aux enquêteurs sa parole de femme blessée dans sa chair. Au total, 5 certificats attestent de ses nombreuses agressions.
Ce vendredi, lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, l’individu aux larges épaules reconnaît sans détour sa culpabilité avant de formuler ses regrets. "Je veux être un bon parent pour mes enfants, car j’ai moi-même été placé quand j’étais petit. J’ai commencé à boire de l’alcool quand j’avais 13 ans", explique-t-il dans le prétoire.
Dans la salle d’audience, sa compagne emmitouflée dans une fine doudoune ne souhaite pas se constituer partie civile. Le couple entend même reprendre le cours de leur histoire d’amour.
Une histoire qui sera mise à mal pendant cinq mois par le tribunal. À l’issue de son procès, le compagnon a regagné sa cellule de la Cayenne.