
Les syndicalistes "bâillonnés" pour faire état de "la loi du silence" qui prévaut dans la municipalité
De responsable de service avec 70 agents sous ses ordres, il devient agent administratif d’exécution.
Philippe Carassou est également délégué syndical FO et élu dans les différentes instances qui organisent le travail dans la collectivité. Pour lui ce changement d’affectation n’est que le résultat d’une chasse aux sorcières menée par le maire de la ville, André Thien Ah Koon.
"Du jour au lendemain, sans entretien ni explications valables, j’ai été rétrogradé alors que mes appréciations générales de l’année dernière était bonnes", se remémore l'agent communal.
Et d’après Force Ouvrière, le délégué syndical n’est pas le seul dans ce cas. Depuis l’arrivée du maire, "le personnel est devenu son souffre douleur", stigmatise Jeanick Legros, secrétaire général de FO Service publique.
"Que Philippe Carassou soit rétabli dans ses fonctions et sa dignité"
Le dialogue social s’est dégradé à un tel point que les congés maladies se multiplieraient pour certains tandis que d’autres souffriraient en silence. "La culture de la peur s’est installée dans la collectivité. Nous sommes désormais attaqués dans nos rôles de délégués du personnel", déplore Jeanick Legros qui demande à être reçu par le maire afin d’obtenir des explications.
Si aucune solution n’est trouvée, le syndicaliste appelle à un nouveau rassemblement le jeudi 18 février devant l’hôtel de ville pour "rompre cette omerta sur ces conditions de travail détériorées". En octobre dernier, ils manifestaient déjà pour que "le plan de titularisation soit appliqué" et pour dire "non au mal-être au travail."
Une action en justice est également envisagée "pour permettre à Philippe Carassou d ‘être rétabli dans ses fonctions et sa dignité."
Philippe Carassou est également délégué syndical FO et élu dans les différentes instances qui organisent le travail dans la collectivité. Pour lui ce changement d’affectation n’est que le résultat d’une chasse aux sorcières menée par le maire de la ville, André Thien Ah Koon.
"Du jour au lendemain, sans entretien ni explications valables, j’ai été rétrogradé alors que mes appréciations générales de l’année dernière était bonnes", se remémore l'agent communal.
Et d’après Force Ouvrière, le délégué syndical n’est pas le seul dans ce cas. Depuis l’arrivée du maire, "le personnel est devenu son souffre douleur", stigmatise Jeanick Legros, secrétaire général de FO Service publique.
"Que Philippe Carassou soit rétabli dans ses fonctions et sa dignité"
Le dialogue social s’est dégradé à un tel point que les congés maladies se multiplieraient pour certains tandis que d’autres souffriraient en silence. "La culture de la peur s’est installée dans la collectivité. Nous sommes désormais attaqués dans nos rôles de délégués du personnel", déplore Jeanick Legros qui demande à être reçu par le maire afin d’obtenir des explications.
Si aucune solution n’est trouvée, le syndicaliste appelle à un nouveau rassemblement le jeudi 18 février devant l’hôtel de ville pour "rompre cette omerta sur ces conditions de travail détériorées". En octobre dernier, ils manifestaient déjà pour que "le plan de titularisation soit appliqué" et pour dire "non au mal-être au travail."
Une action en justice est également envisagée "pour permettre à Philippe Carassou d ‘être rétabli dans ses fonctions et sa dignité."