Travailler en restauration peut vite devenir un cauchemar lorsqu’il manque du personnel. Un effet renforcé en début de mois lorsque les salaires et prestations sociales sont tombés. C’est l’amère expérience qu’a connue un employé du McDonald’s du Tampon le 8 octobre dernier. Ce soir-là, le fast-food est pris d’assaut, notamment au niveau du drive. L’attente est longue, très longue pour les clients.
Malgré les messages d’excuses du personnel pour la situation, expliquant qu’ils sont peu nombreux pour assurer le service, un père de famille va "péter un câble". Après avoir attendu une heure pour commander, puis un autre quart d’heure pour payer, celui-ci va attraper l’employé chargé de l’encaissement par le cou.
À la barre du tribunal, le prévenu va affirmer que le personnel lui a mal parlé. "J’étais en colère. Ce n’est pas normal d’attendre 1h30", se justifie-t-il. Il maintient que l’équipe n’était pas en manque de personnel, puisqu’ils "sont sortis à 15 ou 20, ils n’étaient pas en manque d’effectif".
Une attitude qui agace la procureure. "C’est hallucinant de voir qu’on peut passer autant à l’acte. La victime a une contusion cervicale et s’est vu prescrire 3 jours d’ITT par le médecin légiste. J’entends beaucoup de minimisation de sa part", souligne-t-elle avant de requérir une peine de 400 euros d’amende.
Le tribunal va se montrer plus clément en le condamnant à 300 euros d’amende.
Malgré les messages d’excuses du personnel pour la situation, expliquant qu’ils sont peu nombreux pour assurer le service, un père de famille va "péter un câble". Après avoir attendu une heure pour commander, puis un autre quart d’heure pour payer, celui-ci va attraper l’employé chargé de l’encaissement par le cou.
À la barre du tribunal, le prévenu va affirmer que le personnel lui a mal parlé. "J’étais en colère. Ce n’est pas normal d’attendre 1h30", se justifie-t-il. Il maintient que l’équipe n’était pas en manque de personnel, puisqu’ils "sont sortis à 15 ou 20, ils n’étaient pas en manque d’effectif".
Une attitude qui agace la procureure. "C’est hallucinant de voir qu’on peut passer autant à l’acte. La victime a une contusion cervicale et s’est vu prescrire 3 jours d’ITT par le médecin légiste. J’entends beaucoup de minimisation de sa part", souligne-t-elle avant de requérir une peine de 400 euros d’amende.
Le tribunal va se montrer plus clément en le condamnant à 300 euros d’amende.