"Un recrutement en catimini, sans publicité" dénonce Patrick Corré de la SGPEN-CGTR. "34 TOS ont été embauchés au Département", dont "seulement sept" qui étaient "des précaires". Il était convenu au moment du transfert en janvier 2009 que le recrutement se fasse au niveau des personnels ayant plus de 10 ans d'ancienneté, mais "aucun des précaires de plus de 10 ans d'ancienneté n'a été recruté". Il déplore "le flou" autour des recrutements et regrette que "le commun des mortels, le citoyen lambda n'ait pas un égal accès au recrutement public".
Recrutement "à tendance politicienne"
Pour le SGPEN-CGTR, le recrutement des TOS est "à tendance politicienne". Désormais le recrutement du personnel TOS ne nécessite plus de concours, "mais en fonction de critères élaborés en concertation avec les syndicats pour que ce soit plus transparent" insiste le syndicaliste. "Les Collectivités locales ont une certaine gestion des ressources humaines à laquelle il reste une marge importante pour mieux faire" ironise Patrick Corré. Selon lui, la Région maintient "le grand fénoir, moins on en sait, mieux elle se porte".
Les TOS : même fonction, mais pas le même salaire pour tous...
Autre point litigieux, les indemnités mensuelles des TOS de la Région qui ne sont pas les mêmes que pour ceux embauchés à compétence égale au Département : "Le TOS qui est employé à la Région reçoit, en plus de son salaire, 95 euros d'indemnités mensuelles", alors que son homologue "qui est employé dans un collège perçoit 242 euros" regrette Jean-Fabrice Chelonne, responsable des TOS au lycée Leconte de Lisle. "Avant le transfert, tout le monde était logé à la même enseigne" souligne Patrick Corré. A titre de comparaison, un TOS perçoit jusqu'à 500 euros d'indemnités mensuelles dans certains départements de France...
Un établissement unique pour gérer les TOS
Le SGPEN-CGTR suggère la mise en place "d'un établissement unique pour gérer l'ensemble des personnels TOS", que se soit à la Région où au Département, "une gestion unique et commune pour que les collèges et les lycées soient sur un pied d'égalité".
Enfin un syndicat à la Région
Une action de grève et un sit-in sont prévus pour la première semaine du mois de novembre. "Désormais il y a un syndicat salarial à la Région, ce qui est inédit" se félicite Patrick Corré. "Nous allons collaborer avec la CGTR Région Réunion. On va montrer que le syndicalisme existe à la Région et on ne va pas faire d'économie de mobilisations parce que c'est la Région".
Recrutement "à tendance politicienne"
Pour le SGPEN-CGTR, le recrutement des TOS est "à tendance politicienne". Désormais le recrutement du personnel TOS ne nécessite plus de concours, "mais en fonction de critères élaborés en concertation avec les syndicats pour que ce soit plus transparent" insiste le syndicaliste. "Les Collectivités locales ont une certaine gestion des ressources humaines à laquelle il reste une marge importante pour mieux faire" ironise Patrick Corré. Selon lui, la Région maintient "le grand fénoir, moins on en sait, mieux elle se porte".
Les TOS : même fonction, mais pas le même salaire pour tous...
Autre point litigieux, les indemnités mensuelles des TOS de la Région qui ne sont pas les mêmes que pour ceux embauchés à compétence égale au Département : "Le TOS qui est employé à la Région reçoit, en plus de son salaire, 95 euros d'indemnités mensuelles", alors que son homologue "qui est employé dans un collège perçoit 242 euros" regrette Jean-Fabrice Chelonne, responsable des TOS au lycée Leconte de Lisle. "Avant le transfert, tout le monde était logé à la même enseigne" souligne Patrick Corré. A titre de comparaison, un TOS perçoit jusqu'à 500 euros d'indemnités mensuelles dans certains départements de France...
Un établissement unique pour gérer les TOS
Le SGPEN-CGTR suggère la mise en place "d'un établissement unique pour gérer l'ensemble des personnels TOS", que se soit à la Région où au Département, "une gestion unique et commune pour que les collèges et les lycées soient sur un pied d'égalité".
Enfin un syndicat à la Région
Une action de grève et un sit-in sont prévus pour la première semaine du mois de novembre. "Désormais il y a un syndicat salarial à la Région, ce qui est inédit" se félicite Patrick Corré. "Nous allons collaborer avec la CGTR Région Réunion. On va montrer que le syndicalisme existe à la Région et on ne va pas faire d'économie de mobilisations parce que c'est la Région".