
Opposition à une délibération de réduction de temps de travail, "discriminations politiques", "harcèlement moral" ou mutations, le travail ne semble pas manquer pour la section saint-louisienne du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPTR). Preuve en est de cette nouvelle réunion dans le quartier de Roches-Maigres en fin de matinée. L'occasion pour Wilson Adras et Linda Maillot de mettre à jour des pratiques, jugées comme irrégulières.
Des affectations contre les grévistes ?
Premier point abordé, de nouvelles affectations décidées en nombre depuis quelques semaines qui ne "concernent que des employés communaux qui ont participé aux grèves des 30 avril et 12 mai", explique Wilson Adras. Document en main, celui qui a battu le pavé aux côtés de plusieurs centaines de grévistes il y a près de deux semaines dénonce une atteinte au personnel gréviste des affaires scolaires. Ceux-là même qui s'étaient le plus mobilisés lors des deux mouvements de contestation face à la réduction de 5% de leur salaire et temps de travail.
"Ce sont surtout des femmes qui sont concernées par ces nouvelles affectations sur les Makes ou le Petit-Serré. Quatre personnes ont déjà récupéré leur avis d'affectation, les autres iront très bientôt le récupérer pour que l'on puisse déposer des plaintes devant le Procureur de la République de Saint-Pierre", condamne Wilson Adras, qui évoque à nouveau des "discriminations politiques" et des cas de "harcèlement moral". "Certains employés ont parfois été mutés cinq fois en à peine deux ans", ajoute-t-il.
Alors que Claude Hoarau a mis en avant son combat contre la "peur" de l'agent communal à l'approche d'élections, on peut légitimement s'interroger sur le fondement de ces mutations répétées concernant souvent les mêmes personnes, les mêmes écarts, les mêmes postes. Qu'en est-il de cette "peur" ci et des contraintes relatives à un mandat plus qu'à une élection ? Quelle réponse apporter aux personnes mutées à plus de quatre reprises en deux ans ? Des questions qui reviennent régulièrement sur les lèvres d'employées communales présentes ce matin.
De nouvelles embauches dénoncées par le SAFPTR
Second grief adressé à la majorité de Saint-Louis, la validation de deux nouveaux contrats à durée déterminée (CDD) concernant des postes "d'adjoint technique territorial de 2ème classe non titulaires pendant une période de 6 mois", et le renouvellement d'une trentaine de CDD. "On se demande à quoi va véritablement servir le gain de la réduction de 5% des salaires ?", s'interroge le délégué syndical.
Résultat, le SAFPTR prépare actuellement un nouveau dossier composé des avis d'affectations pour le transmettre dans la foulée au parquet de Saint-Pierre cette semaine. Un dossier qui devra mettre en exergue ce que le syndicat dénonce comme des "discriminations politiques" et des cas de "harcèlement moral".
Confiant suite à un entretien avec le conseiller technique de Marie-Luce Penchard et le sous-préfet à la cohésion sociale sur la question en fin de semaine dernière, Wilson Adras n'en restera pas là et projette d'ailleurs de créer un collectif d'employés communaux.
"D'autres actions seront organisées en temps voulu. Nous ne comprenons pas ce que fait le contrôle de la légalité par rapport à tout ce qui se passe ici depuis plus d'un an. Claude Hoarau est en train de monter les employés communaux les uns contre les autres", conclut Wilson Adras.
(NDLR - Nous avons tenté de joindre le maire de Saint-Louis, Claude Hoarau, ce lundi pour avoir ses explications sur les points dénoncés par le SAFPTR mais nous n'avons obtenu aucun retour)
Des affectations contre les grévistes ?
Premier point abordé, de nouvelles affectations décidées en nombre depuis quelques semaines qui ne "concernent que des employés communaux qui ont participé aux grèves des 30 avril et 12 mai", explique Wilson Adras. Document en main, celui qui a battu le pavé aux côtés de plusieurs centaines de grévistes il y a près de deux semaines dénonce une atteinte au personnel gréviste des affaires scolaires. Ceux-là même qui s'étaient le plus mobilisés lors des deux mouvements de contestation face à la réduction de 5% de leur salaire et temps de travail.
"Ce sont surtout des femmes qui sont concernées par ces nouvelles affectations sur les Makes ou le Petit-Serré. Quatre personnes ont déjà récupéré leur avis d'affectation, les autres iront très bientôt le récupérer pour que l'on puisse déposer des plaintes devant le Procureur de la République de Saint-Pierre", condamne Wilson Adras, qui évoque à nouveau des "discriminations politiques" et des cas de "harcèlement moral". "Certains employés ont parfois été mutés cinq fois en à peine deux ans", ajoute-t-il.
Alors que Claude Hoarau a mis en avant son combat contre la "peur" de l'agent communal à l'approche d'élections, on peut légitimement s'interroger sur le fondement de ces mutations répétées concernant souvent les mêmes personnes, les mêmes écarts, les mêmes postes. Qu'en est-il de cette "peur" ci et des contraintes relatives à un mandat plus qu'à une élection ? Quelle réponse apporter aux personnes mutées à plus de quatre reprises en deux ans ? Des questions qui reviennent régulièrement sur les lèvres d'employées communales présentes ce matin.
De nouvelles embauches dénoncées par le SAFPTR
Second grief adressé à la majorité de Saint-Louis, la validation de deux nouveaux contrats à durée déterminée (CDD) concernant des postes "d'adjoint technique territorial de 2ème classe non titulaires pendant une période de 6 mois", et le renouvellement d'une trentaine de CDD. "On se demande à quoi va véritablement servir le gain de la réduction de 5% des salaires ?", s'interroge le délégué syndical.
Résultat, le SAFPTR prépare actuellement un nouveau dossier composé des avis d'affectations pour le transmettre dans la foulée au parquet de Saint-Pierre cette semaine. Un dossier qui devra mettre en exergue ce que le syndicat dénonce comme des "discriminations politiques" et des cas de "harcèlement moral".
Confiant suite à un entretien avec le conseiller technique de Marie-Luce Penchard et le sous-préfet à la cohésion sociale sur la question en fin de semaine dernière, Wilson Adras n'en restera pas là et projette d'ailleurs de créer un collectif d'employés communaux.
"D'autres actions seront organisées en temps voulu. Nous ne comprenons pas ce que fait le contrôle de la légalité par rapport à tout ce qui se passe ici depuis plus d'un an. Claude Hoarau est en train de monter les employés communaux les uns contre les autres", conclut Wilson Adras.
(NDLR - Nous avons tenté de joindre le maire de Saint-Louis, Claude Hoarau, ce lundi pour avoir ses explications sur les points dénoncés par le SAFPTR mais nous n'avons obtenu aucun retour)