“Nous proposons quatre mesures d’urgence en ce sens. La première est d’accorder plus de liquidités à Oséo”. Cet établissement public qui soutient la création et l’innovation des entreprises “pourrait se porter garant des TPE auprès des banques de plus en plus frileuses”, indique Franck Robert, président du SABR.
En amont, le SABR souhaite aussi que les chambres consulaires aident les TPE à constituer leur dossier avant sa présentation à Oséo. “Car, la caution de ces structures est une première garantie pour ces TPE devant l’Oséo”.
Selon le Syndicat de l’artisanat et du bâtiment de La Réunion, le maintien d’un niveau de trésorerie pratique passe aussi par “le remboursement accéléré des crédits de TVA. Il se passe parfois trois mois avant que les TPE reçoivent son argent”.
“Nous demandons également l’application immédiate de la Loi de modernisation de l’économie, et de remettre en place des prêts bonifiés, qui pendant de nombreuses années, ont montré leur efficacité dans l’accompagnement des investissements de nos entreprises”, explique Franck Robert.
Le président du SABR a affirmé par ailleurs que son syndicat “mobilisera tous les moyens pour sensibiliser, détecter, prévenir et accompagner les TPE en proie à des difficultés financières”, a conclu Franck Robert.