A quelques encablures des élections professionnelles, je milite pour un « nouvel agir syndical » en ma qualité de Délégué Régional du Syndicat National des Territoriaux (S.N.T) et co-fondateur de la section du S.N.T au sein de la collectivité départementale.
En effet, il est temps de faire preuve d’audace dans la co-construction d’un dialogue social fécond au service du rayonnement des agents de la fonction publique territoriale. Des agents qui sont de plus en plus confrontés à la détresse sociale de leurs concitoyens, des agents de plus en plus exposés au désarroi grandissant de personnes de plus en plus marginalisées au sein d’un écosystème sociétal qui n’arrive plus à assimiler chacun(e) d’entre nous comme il se doit. Des agents qui sont méritants et qui ont besoin que l’on se donne les moyens de fonder une politique d’accompagnement au quotidien fondée sur le bien-être. Une politique qui nécessite donc de refonder le « pacte social » entre les employeurs (Mairies, Région, Département et Intercommunalités) et les représentants syndicaux afin de faire place à une réelle vision pour les agents et leur avenir, adossée à une stratégie de meilleure conciliation des temps de vie entre le travail et la vie personnelle.
De même, il convient de faire montre d’un plus grand courage, ensemble et pour tous. Un courage qui nécessite d’aller au-delà des obligations légales ou purement réglementaires afin d’instaurer un climat de confiance, un climat de travail serein pour toutes et tous, un climat au sein duquel l’éventail des différents métiers de la territoriale puisse mieux se déployer tout en faisant en sorte que nul ne soit oublié dans la promotion des droits et des devoirs des agents de la fonction publique territoriale. Un courage qui se donne pour devoir de faciliter l’esprit de cohésion, préalable indispensable à la bonne dynamique des groupes mise au service de la concrétisation des objectifs louables de nos politiques publiques. Le courage passant obligatoirement par l’attachement indéfectible de tous les employeurs de la territoriale à la quête d’une meilleure qualité de vie au travail réaffirmée avec constance, vigueur et perspicacité.
Enfin, il s’agit pour les acteurs du « dialogue social » de témoigner d’une réelle ambition qui se fonde sur un véritable projet, au service des agents, dans la prise en charge de leurs différences légitimes, pour la mandature à venir. Une mandature qui pourrait se donner pour objectif de décliner un plan d’actions spécifiques aux juniors (les moins de 35 ans) autant qu’aux séniors (les plus de 55 ans) qui n’ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes revendications et encore moins les mêmes attentes à l’égard de leur employeur.
De la même façon, la centralité, voire même la prédominance des femmes dans les effectifs de nos collectivités locales, exige de notre part, là encore, la mise en place d’un véritable plan d’actions qui tienne compte de leur charge mentale plus élevée tout en assurant la promotion d’initiatives et l’adoption d’outils susceptibles d’optimiser leur plan de carrière. Il s’agit de mieux valoriser la contribution féminine tant dans les succès des politiques publiques locales qu’en faveur de la « paix sociale » au travers du bénévolat, de la culture et des arts, de l’humanitaire et du sport, par exemple. Par ailleurs, une société au sein de laquelle les handicaps vont grandissants, il s’agit aussi de véritablement œuvrer pour que toutes les formes du handicap et toutes les personnes atteintes d’un handicap, visible ou pas, puissent bénéficier d’un rapport au travail plus respectueux de leurs spécificités et de leur champ de contraintes.
Certes, militer pour l’emploi des personnes handicapées est une chose intéressante en soi et à encourager, mais, œuvrer pour une approche plus inclusive au travail, c’est aussi mieux connaître les handicaps en vue de mieux reconnaître les porteurs de handicap, comme des personnes « handicapables » et non pas simplement comme des personnes concourant à la satisfaction des quotas d’emploi exigés par le droit du travail.
Pour conclure, il s’agit donc de faire preuve d’audace en agissant avec courage tout en témoignant d’une ambition nouvelle pour les agents de la fonction publique territoriale, des agents dont la présence et l’action sont déterminantes pour un quotidien plus sûr, plus efficient et plus serein.
Youssouf OMARJEE
Délégué régional du Syndicat National des Territoriaux (S.N.T)
En effet, il est temps de faire preuve d’audace dans la co-construction d’un dialogue social fécond au service du rayonnement des agents de la fonction publique territoriale. Des agents qui sont de plus en plus confrontés à la détresse sociale de leurs concitoyens, des agents de plus en plus exposés au désarroi grandissant de personnes de plus en plus marginalisées au sein d’un écosystème sociétal qui n’arrive plus à assimiler chacun(e) d’entre nous comme il se doit. Des agents qui sont méritants et qui ont besoin que l’on se donne les moyens de fonder une politique d’accompagnement au quotidien fondée sur le bien-être. Une politique qui nécessite donc de refonder le « pacte social » entre les employeurs (Mairies, Région, Département et Intercommunalités) et les représentants syndicaux afin de faire place à une réelle vision pour les agents et leur avenir, adossée à une stratégie de meilleure conciliation des temps de vie entre le travail et la vie personnelle.
De même, il convient de faire montre d’un plus grand courage, ensemble et pour tous. Un courage qui nécessite d’aller au-delà des obligations légales ou purement réglementaires afin d’instaurer un climat de confiance, un climat de travail serein pour toutes et tous, un climat au sein duquel l’éventail des différents métiers de la territoriale puisse mieux se déployer tout en faisant en sorte que nul ne soit oublié dans la promotion des droits et des devoirs des agents de la fonction publique territoriale. Un courage qui se donne pour devoir de faciliter l’esprit de cohésion, préalable indispensable à la bonne dynamique des groupes mise au service de la concrétisation des objectifs louables de nos politiques publiques. Le courage passant obligatoirement par l’attachement indéfectible de tous les employeurs de la territoriale à la quête d’une meilleure qualité de vie au travail réaffirmée avec constance, vigueur et perspicacité.
Enfin, il s’agit pour les acteurs du « dialogue social » de témoigner d’une réelle ambition qui se fonde sur un véritable projet, au service des agents, dans la prise en charge de leurs différences légitimes, pour la mandature à venir. Une mandature qui pourrait se donner pour objectif de décliner un plan d’actions spécifiques aux juniors (les moins de 35 ans) autant qu’aux séniors (les plus de 55 ans) qui n’ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes revendications et encore moins les mêmes attentes à l’égard de leur employeur.
De la même façon, la centralité, voire même la prédominance des femmes dans les effectifs de nos collectivités locales, exige de notre part, là encore, la mise en place d’un véritable plan d’actions qui tienne compte de leur charge mentale plus élevée tout en assurant la promotion d’initiatives et l’adoption d’outils susceptibles d’optimiser leur plan de carrière. Il s’agit de mieux valoriser la contribution féminine tant dans les succès des politiques publiques locales qu’en faveur de la « paix sociale » au travers du bénévolat, de la culture et des arts, de l’humanitaire et du sport, par exemple. Par ailleurs, une société au sein de laquelle les handicaps vont grandissants, il s’agit aussi de véritablement œuvrer pour que toutes les formes du handicap et toutes les personnes atteintes d’un handicap, visible ou pas, puissent bénéficier d’un rapport au travail plus respectueux de leurs spécificités et de leur champ de contraintes.
Certes, militer pour l’emploi des personnes handicapées est une chose intéressante en soi et à encourager, mais, œuvrer pour une approche plus inclusive au travail, c’est aussi mieux connaître les handicaps en vue de mieux reconnaître les porteurs de handicap, comme des personnes « handicapables » et non pas simplement comme des personnes concourant à la satisfaction des quotas d’emploi exigés par le droit du travail.
Pour conclure, il s’agit donc de faire preuve d’audace en agissant avec courage tout en témoignant d’une ambition nouvelle pour les agents de la fonction publique territoriale, des agents dont la présence et l’action sont déterminantes pour un quotidien plus sûr, plus efficient et plus serein.
Youssouf OMARJEE
Délégué régional du Syndicat National des Territoriaux (S.N.T)