Le Royaume-Uni traduit en justice « le pire délinquant sexuel de l’histoire »
La justice britannique l’a décrit comme « le pire délinquant sexuel de l’histoire » du Royaume-Uni et Le Crown Prosecution Service (CPS) l’a décrit comme « le violeur le plus prolifique de l’histoire juridique du Royaume-Uni ». Reynhard Sinaga a été condamné lundi à la prison à perpétuité pour le viol de 136 hommes. L’Indonésien de 36 ans se présentait comme un « bon Samaritain » […]
Ecrit par Qi Gao – le mercredi 08 janvier 2020 à 17H27
La justice britannique l’a décrit comme « le pire délinquant sexuel de l’histoire » du Royaume-Uni et Le Crown Prosecution Service (CPS) l’a décrit comme « le violeur le plus prolifique de l’histoire juridique du Royaume-Uni ».
Reynhard Sinaga a été condamné lundi à la prison à perpétuité pour le viol de 136 hommes.
L’Indonésien de 36 ans se présentait comme un « bon Samaritain » à la sortie des boîtes de nuit. Il droguait et violait ensuite ses victimes à son domicile de Manchester. Les faits s’étaleraient sur une période de deux ans et demi, entre 2015 et 2017. L’homme filmait les agressions sexuelles. Deux smartphones ont été retrouvés par la police.
Le nombre de victimes probablement incalculable
Le procès concernait 48 victimes, dont 44 pour viol. Plus de 70 personnes n’ont pas encore été identifiées par la police. Le nombre total de victimes pourrait approcher les 200 selon les autorités.
Si la peine prononcée à l’encontre du jeune homme ne concerne que les crimes qu’il a commis de janvier 2015 à juin 2017, la police estime « qu’il a commis des délits sur une période de 10ans ».
Son modus operandi : Il abordait ses victimes, des jeunes hommes ivres, à la sortie de boîtes de nuit dans le centre de Manchester, à quelques minutes de son domicile. Il parvenait à les attirer chez lui en leur proposant un hébergement ou de recharger leur téléphone. Le prédateur aurait fait usage de sédatifs, « probablement du GHB » selon le parquet.
Reynhard Sinaga a été dénoncé par l’une de ses victimes. Le jeune homme de 18 ans avait repris connaissance en plein viol et avait réussi à s’enfuir en emportant le téléphone portable de son agresseur. Lors du procès, l’accusé a affirmé qu’il s’agissait de relations consenties. Selon lui, ses victimes faisaient semblant de dormir, pour réaliser un fantasme.